"Je trouve que c’est notre rôle en tant que libraire de faire de la sensibilisation, mais c’est compliqué quand on a des jeunes gens qui entrent dans la librairie avec en tête l'idée de sortir avec un livre de dark romance sous le bras", explique Lisa Roué, libraire à Payot Pépinet, en charge de la littérature de la francophonie et de la romance. Elle est de plus en plus confrontée à de très jeunes personnes, majoritairement des filles, qui souhaitent acquérir des livres de Dark Romance.
Classés au rayon adulte, en littérature érotique, ces récits qui contiennent beaucoup de violence, notamment sexuelle, et ne peuvent être lus par des adolescents que si cette lecture est accompagnée d'un dialogue avec un adulte.
C’est un genre qui brave les interdits et parfois même l’illégal
"Ce qui me plaît dans la romance c'est que soit simple, que ça réponde à des clichés très simples. Quand je décortique et que je réfléchis à ce que je lis, je suis là: "c'est nul", mais sur le moment ça fait juste du bien. Parce que ça coupe."
Giada a bientôt 36 ans, elle est mariée, c’est une grande lectrice, elle a un travail éreintant physiquement et psychologiquement. En cas de trop plein, le soir quand elle arrive à la maison et qu’elle a un peu de temps pour elle, elle a besoin de lire des choses légères. Où il ne faut pas réfléchir. Qui lui permettent de ne pas penser aux problèmes de la journée de travail.
Pour elle, la romance répond parfaitement à ce besoin. La Dark Romance n'est pas ce qu'elle préfère, mais elle a lu "Captive" et raconte dans cet épisode ce qu'elle en a pensé.
Avertissement: les thématiques du viol, des violences physiques, psychologiques ou encore de l'inceste sont fréquentes dans la Dark Romance et sont mentionnées dans cet épisode.
Julie Kummer