Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- LʹAfrique, nouvelle terre des sciences 2/3: lʹinnovation frugaleLe Next Einstein Forum sʹest déroulé fin mars à Kigali, au Rwanda. Son but est de valoriser la recherche scientifique sur le continent africain. Plus de 1500 personnes y ont participé, dont 40% de femmes, des scientifiques africains mais aussi des décideurs, des politiques ou des entrepreneurs. Trois jours de débats, de réseautage et de diplomatie scientifique. Un lieu unique pour créer une identité scientifique africaine.
Avec Raissa Malu Cheffe de lʹunité de soutien technique au Ministère de lʹEnseignement primaire secondaire et professionnel. Initiatrice des semaines de la science en RDC
Et lʹIvoirien Obin Guiako, Dr en informatique, spécialisé en géolocalisation et cofondateur de BabyLab, un fabLab créé dans une quartier défavorisé dʹAbidjan.
Par Sarah Dirren, et la collaboration de Nicole Corpataux - Chanter sans barre de mesureÀ la suite du chant grégorien, la Renaissance a vu fleurir un répertoire de chansons profanes qui rythmaient ses lignes vocales sur le texte poétique plutôt que sur un cadre rythmique. Avec le regain d'intérêt pour les formes anciennes autour de la Schola Cantorum à la fin du XIXè siècle, un certain nombre de compositeurs français se sont inspirés de cet "art affranchi de la tyrannie métrique" pour renouveler leur écriture mélodique. Auteur de l'essai La chanson polyphonique française au temps de Debussy, Ravel et Poulenc aux éditions L'Harmattan, la musicologue Marielle Cafafa est aussi la directrice musicale de l'Ensemble Léonor avec lequel elle explore la musique vocale française du Moyen-Âge à nos jours. Cette émission sera l'occasion d'entendre des chansons polyphoniques de Paul Ladmirault ou Maurice Ravel, mais aussi découvrir des compositeurs tels que Raymond Bonheur et Angèle Ravizé.
Par David Christoffel - Odile Cornuz: "Ma ralentie"Un livre qui prend son temps. Cʹest ainsi que la poétesse chaux-de-fonnière présente son dernier ouvrage. A lʹorigine, il y avait le poème dʹHenri Michaux "La Ralentie". Longue digression sinueuse, comme un éloge de la langueur. Habitée depuis longtemps par les vers de Michaux, Odile Cornuz sʹy est appuyée pour bâtir un hommage au poète. Ainsi, par un exercice dʹadmiration et dʹappropriation, "La ralentie" de Michaux est devenue "Ma ralentie".
De sa voix fragile, Odile Cornuz fait régulièrement entendre sa prose poétique. Ce fut récemment le cas au TKM, en dialogue avec le pianiste Cédric Pescia, lors du vernissage du livre. Car depuis ses débuts en écriture, lʹauteure conçoit ses textes pour les dire, à haute voix. Fragile, mais tonique.
Par Jean-Marie Félix
A lire: Odile Cornuz: "Ma ralentie", Editions dʹautre part