Térébenthine

Les dimanches 2, 9, 16 et 23 août 2015 de 12h00 à 13h00

Térébenthine, un tableau, une histoire, celle du peintre, mais aussi celle des sociétés qui nous ont précédés, et façonnés. Un tableau raconte le passé, mais aussi ce que nous sommes. Térébenthine tente de retrouver sous la peinture les préoccupations du peintre, mais aussi les nôtres.

Cette émission s'est terminée le 23 août 2015.

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18.05.2024

"Joueurs d’échecs", peinture de Sofonisba Anguissola (1535-1625). [DP]

le 23 août 2015

"Joueurs d’échecs" de Sofonisba Anguissola

Que n’a-t-on pas dit sur les femmes des siècles passés. Soumises, filles, épouses et mères.

Mais parfois un destin singulier échappe aux lois, à LA loi. Et c’est le cas de Sofonisba Anguissola. Le nom seul, choisi par un père éclairé, indique déjà le chemin, loin d’être tout tracé.

"Dans un cafe" dit aussi "L'Absinthe". Peinture d'Edgar Degas (1834-1917) 1875-1876. [LEEMAGE/AFP]

le 16 août 2015

"L’Absinthe" d'Edgar Degas

On a tout dit sur l’absinthe. Qu’elle rendait fou les malheureux qui s’approchaient de la fée verte.

Beaucoup d’artistes s’y sont intéressés. Physiquement, ce qui lui a donné un petit goût supplémentaire de sulfure, puisque des artistes en buvaient; mais surtout artistiquement, dont Edgar Degas.

"Le Radeau de la Méduse". Par Théodore Géricault (1791-1824). [AFP - Collection Roger-Viollet]

le 9 août 2015

Théodore Géricault, "Le radeau de la Méduse"

En 1816, le naufrage du bateau "La Méduse", sur les côtes africaines, et le sauvetage du radeau retrouvé 12 jours plus tard, avec sa petite quinzaine de survivants hébétés par l'enfer qu'ils viennent de vivre, va émouvoir profondément, ébranler même, la société française; et parmi eux Théodore Géricault.

Il en résulte une toile peinte deux ans plus tard, une toile gigantesque, extraordinaire de force, d'émotion, de symbolisme et de technique: "Le radeau de la Méduse".

Gustave Courbet, "L'Atelier du peintre", 1855. [CC-BY-SA]

le 2 août 2015

Gustave Courbet, "L'Atelier du peintre"

Partager le monde en deux semble être une manie qui, selon les époques et les politiques, prend des formes différentes. Riches contre pauvres, de toute éternité, chrétiens contre non-chrétiens, travailleurs contre chômeurs, ou contre patrons selon les période mouvementées de l’histoire, rouge contre blanc, axe du mal contre axe du bien.

Comment partageons-nous le monde? Courbet en offre une vision qui ne lasse pas d’interroger sur son époque et sur la nôtre.

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