Patrick Küng, maître du Lauberhorn!

Grâce à un excellent passage dans le S final, Küng a pu coiffer sur le fil deux des grands favoris, l'Autrichien Hannes Reichelt (2e à 0''06) et le Norvégien Aksel Lund Svindal (3e à 0''07). Le coureur de Mürtschen faisait partie des sérieux outsiders, lui qui a pris une nouvelle dimension depuis le début de la saison.

Vainqueur en décembre du super-G de Beaver Creek (USA) - qui était jusqu'ici son seul succès sur le circuit -, Küng s'est établi cet hiver parmi les ténors de la vitesse. Et c'est ce qu'il a brillamment prouvé en devenant le dixième Suisse à s'imposer en descente à Wengen depuis l'introduction de la Coupe du monde en 1967.

Course amputée de sa "Tête" & sa "Bosse"

Figurant eux aussi au palmarès du Lauberhorn, Didier Défago (titré en 2009) et Beat Feuz (2012) ont dû se contenter des seconds rôles cette année, terminant ex aequo au 10e rang. Autre ancien vainqueur, Carlo Janka (2010) a lui été éliminé.

Même si la victoire de Küng ne se discute pas, cette édition 2014 du Lauberhorn n'a pas eu la même saveur que d'habitude. En cause, un vent violent qui a contraint les organisateurs à abaisser le départ, amputant ainsi le parcours de deux sauts emblématiques, la "Tête de chien" et la "Bosse à Minsch". Du coup, la descente la plus longue du circuit (4,4 km), qui se boucle généralement en environ 2'30, n'a duré cette année que 1'32''66 pour son vainqueur.

Depuis que Wengen est au programme de la Coupe du monde, sa descente n'avait jamais été aussi courte. Jusqu'ici, c'est l'édition 1998 qui avait été la plus "tronquée", avec un départ donné au-dessus de la "Tête de chien" et une victoire d'Hermann Maier en 1'44''89.

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si/baru