Le Journal du matin

Le rêve d'un "Grand Fribourg" autour de la capitale est-il toujours possible après le rejet de la mini-fusion de la ceinture dorée, refusée il y a dix jours par les citoyens d'une seule commune? Les positions se sont crispées et pas seulement entre les partenaires de cette fusion avortée, mais également entre les autres communes: celles de Marly et Fribourg, et Villars-sur-Glâne particulièrement, qui a refusé d'organiser une consultation sur le principe d'une fusion restreinte à trois autres communes. La fusion est-elle devenue une utopie dans un dossier qui sent le blocage intégral? Par Pierre Berset.

Invitée: Erika Schnyder, syndique de Villars-sur-Glâne et députée PS.

Les élections législatives indiennes débutent ce lundi. Plus de 800 millions de citoyens vont se rendre aux urnes dans les prochaines semaines. Or les sondages annoncent le retour au pouvoir des nationalistes hindous. Par Fabien Hünenberger.

Le hockey est bien d'actualité en Suisse romande avec Fribourg et Genève qui sont toujours concernés par une place en finale des play-offs. Fribourg a d'ailleurs sauvé sa peau pour quatre petites secondes samedi. On le constate, tout se joue sur des détails. Et pourtant, on accepte que des rencontres se jouent à la loterie, celle des tirs au but, et cela ne plaît pas à tout le monde. Par Bernardin Allemann.

Il y aurait dans la salive une substance qui permettrait d'expliquer pourquoi certaines personnes au sein d'une famille sont obèses et d'autres pas, selon une étude franco-britannique. Par Virginie Matter.

Invité: Professeur Philippe Froguel, chercheur au laboratoire génomique et maladie métaboliques à l'institut Pasteur de Lille.

Gagner une élection avec des milliers de voix de moins que son concurrent direct: absurde? Pas du tout, c'est arrivé il y a une semaine dans le canton de Berne. Le conseiller d'Etat sortant, le socialiste Philippe Perrenoud, s’est imposé malgré le score supérieur de son challenger, l'UDC Manfred Bühler. Ils briguaient tous deux le siège réservé au Jura bernois. Le premier l’a emporté parce qu'il a profité du système imaginé pour préserver les intérêts de la minorité francophone. C’est la fameuse moyenne géométrique, qui donne bien plus de poids aux voix du Jura bernois qu'à celles de l'ensemble du canton.

"Summertime" (Porgy and Bess), George Gershwin "Marches militaires de Napoléon" (musique viennoise)

Des photos de livres se sont répandues ce week-end sur les murs romands de Facebook. Il s'agit de sélections, sous forme de Top 10, des ouvrages personnels des internautes. A l'origine de ce projet participatif, une jeune femme, Marie Musy, qui depuis plusieurs années se sert du réseau social pour y raconter, avec humour, sa vie de libraire passionnée et pour y partager ses coups de cœur littéraires. Son idée a essaimé. En 48 heures, ce sont déjà une petite trentaine d'amoureux des livres qui ont posté en ligne leurs "bouquins" préférés. Par Magali Philip.

Faut-il imposer à la source les frontaliers français? Actuellement, seule Genève utilise ce système. Tous les autres cantons romands reçoivent de la France 4,5% du salaire brut des frontaliers. Le système genevois semble plutôt favorable, financièrement, aux cantons. Pourquoi ne l'appliquent-ils pas? Par Julien Magnollay.

Ce lundi matin, "Factuel" se penche sur une déclaration de Pierre Bayenet, candidat au poste de procureur général à Genève. Dans l'émission "Le grand Genève à chaud" sur Léman bleu, face à son concurrent, Olivier Jornot, procureur général sortant, Pierre Bayenet défendait sa vision de la prison. Il insistait sur la nécessité de ne pas tout baser sur la logique carcérale, contreproductive, selon lui:

"Il faut bien se rendre compte que les gens qui vont en prison, quand ils en sortent, la majorité commet de nouvelles infractions. Donc il faut essayer de sortir les gens de la spirale de la délinquance et il y a d’autres manières de traiter la criminalité que de les mettre en prison".

Vrai ou faux?

Quelle place et quel rôle désormais pour l'OTAN dans le monde?Tiraillée entre les impératifs liés à la crise ukrainienne et les principes de réalité, l'Organisation transatlantique est-elle en passe de redéfinir ses priorités? En Afghanistan, où se jouait ce week-end le premier tour de l'élection présidentielle, l'OTAN va retirer partiellement ses troupes dès cette année. Dans le même temps, la crise ukrainienne a attisé la tension entre la Russie et l'Occident, amenant l'OTAN a prendre un rôle de gendarme entre ces deux "blocs", et à suspendre toutes ses collaborations civiles et militaires avec Moscou. Mais l'organisation a-t-elle encore véritablement les moyens de jouer au "gendarme"? De plus en plus de voix s'élèvent du côté des autorités américaines - comme celle de l'ancien conseiller à la sécurité Zbigniew Brzezinski - pour que les pays membres de l'Organisation revoient leur budgets militaires à la hausse. Jean Sylvestre Mongrenier est professeur agrégé d’histoirMigration5000e et de géographie, spécialiste des questions géopolitiques en relation avec l’OTAN et l’Union européenne. Il est l'invité de la rédaction.

Vendredi, les principales places financières européennes ont clôturé dans le vert. Les investisseurs se sont-ils focalisés sur les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis? Cette semaine, sur quoi vont se concentrer les marchés?

Invité: Stefano Spurio, responsable du conseil aux investissements à la banque Julius Baer.