L'invité de la rédaction
Le 18 mai prochain, peuple et cantons décideront s'ils veulent inscrire dans la Constitution fédérale le principe d'un salaire minimum. L'initiative lancée par les syndicats en prévoit le montant à 22 francs de l'heure, soit 4000 francs par mois pour ceux qui travaillent à plein temps. Pareille introduction serait-elle supportable pour les entreprises et les consommateurs suisses? A cinq semaines de cette votation, syndicats et associations patronales se déchirent sur la question. Aldo Ferrari est secrétaire syndical, membre du comité directeur d'Unia. Il est l'invité de la rédaction.