La 34e édition du concours Eurovision de la Chanson se déroula le 6 mai 1989, au Palais de Beaulieu à Lausanne. Cette finale avait été en effet confiée à la TSR, suite à la victoire l’année précédente à Dublin par Céline Dion. Beau cadeau fait par la jeune québécoise à notre télévision, mais cadeau encombrant, car il nécessita une mobilisation sans précèdent pour être à la hauteur de cet évènement grandiose. Elle le fut, en partie grâce au couple de présentateurs, composé d’une des plus belles femmes du monde, "notre" Lolita Morena et de Jacques Deschenaux, toujours à l’aise en compagnie des belles cylindrées. "Somme toute" reçoit dimanche Jacques Deschenaux pour revenir sur ce qui reste pour lui un des beaux souvenirs de sa carrière télévisuelle.

Célèbre commentateur sportif, Jacques Deschenaux a vécu l'un de ses plus grands moments de télévision... en chanson. Le 6 mai 1989, il présentait le Concours Eurovision, à Lausanne, aux côtés de Lolita Morena. Une vie de star! Son chef des Sports l'a ensuite vite fait revenir à la réalité.

Le 7 février 1971, les Suisses acceptaient de tendre leurs bras noueux à leurs compagnes afin qu’elles accèdent enfin au rang de citoyennes à part entière. Ce fut une belle victoire arrachée de haute lutte par les femmes de notre pays. "Somme toute" revient sur cet évènement en compagnie de Suzette Sandoz, afin de demander à quelqu’un qui ne risque pas d’être taxée de féministe acharnée, ce que cette journée particulière représentait pour elle.

Longtemps, la lecture fut un plaisir solitaire. Puis, on inventa la télévision , et on cessa de lire. Ou plus exactement, on ne lut plus que les auteurs qui passaient chez Pivot. Puis, comme à force, ils étaient devenus des intimes, on voulut les voir "en vrai". C’est pour cela qu’on inventa les salons du Livre. "Somme toute" reçoit Pierre-Marcel Favre, éditeur et fondateur du Salon International du livre et de la Presse de Genève.

La nouvelle nous a cueillis au petit déjeuner ce dimanche matin 30 août 1997: la princesse Diana était morte dans la nuit dans un accident de voiture en plein Paris. Très vite , on apprit qu’elle était en compagnie de son amant et que sa Mercedes était poursuivie par une meute de paparazzi. Un peu plus tard, on révéla que son chauffeur, Monsieur Paul, un employé du Ritz, était ivre au moment de l’accident. Alors, quels sont les responsables de ce drame? Les paparazzi, l’alcoolisme du chauffeur, le Ricard en vente libre ou l’adultère chez les membres du gotha? On en parle dans "Somme toute" avec Peter Rothenbühler, directeur éditorial adjoint chez Tamedia, alors rédacteur en chef de la "Schweizer Illustrierte".

Si l’on faisait le hitparade des émissions mythiques de la radio suisse romande, il est sûr que "Demain Dimanche" figurerait en bonne place. Diffusé tous les samedis en mi-journée, ce rendez-vous inventé par Emile Gardaz réunissait le public romand, toutes générations confondues, autour du poste, pour se délecter notamment des fameuses aventures de Oin-Oin, magistralement interprétées par Claude Blanc. Pour "Somme toute", Claude Blanc revient sur cette aventure radiophonique qui dura près de seize ans.

Le 2 janvier 1979, les ministres jurassiens fraîchement élus se réunissaient pour leur première séance. Le nouveau canton se mettait à fonctionner dans l’enthousiasme et dans une certaine improvisation. "Somme toute" reçoit François Lachat, président de ce premier gouvernement. Avec lui, nous revenons sur ce jour historique entre tous. Et nous parlons aussi plus largement de politique helvétique et européenne avec ce toujours passionné de la chose publique.

Elle disparut le 16 septembre 1977. Son destin fut peut-être aussi tragique que celui de nombres des héroïnes qu’elle incarna si sublimement. Douze ans après sa dernière apparition sur une scène d’opéra, elle était encore la plus grande, la Diva des divas, la Callas, quoi… "Somme toute" reçoit la merveilleuse soprano Brigitte Hool pour évoquer Maria Callas et pour parler de cet art si difficile qu’est le chant d’opéra.

En ce temps-là, le Monde était divisé en deux systèmes. Pour faire court, le capitalisme à l’Ouest et le communisme à l’Est. Pour éviter que ces systèmes ne se mélangent trop, on avait construit un mur. Le 9 novembre 1989, voilà que ce mur réputé infranchissable s’écroule à la surprise quasi générale. Pour revenir sur cet évènement majeur, "Somme toute" reçoit Josef Zysiadis. Jean-Charles Simon lui demande s'il a vécu ce jour, celui de la chute du système communiste, comme une tragédie. Sa réponse est assez surprenante…

Le 2 octobre 2001, notre compagnie aérienne se retrouve à terre. L’entreprise la plus symbolique de la Suisse triomphante, voire arrogante, est KO et ses avions restent cloués au sol. Nous revenons sur cette journée incroyable, qui restera dans l’Histoire sous le nom du jour du "Grounding Swissair", en compagnie de François Clavadetscher, ancien commandant de bord et pilote instructeur chez SWISSAIR, puis chez SWISS, qui apprit la stupéfiante nouvelle aux commandes de son MD11, en vol, entre Sao Paulo et Santiago du Chili.

Le 27 juin 2007, tout Lavaux se réveille en fête. Cette superbe région a été inscrite au patrimoine de l’ humanité, le hit-parade de l’Unesco. C’est une magnifique récompense que les habitants de la région doivent probablement en grande partie, même si certains ont de la peine à l’avouer, au grand empêcheur de tourner en rond qu’est Franz Weber.

En marge du tournoi de Bâle, où Roger Federer joue dans son jardin, et à l’heure où nous mettons sous presse, comme on dit dans le jargon, il espère encore remporter une nouvelle victoire dans cette compétition qu’il affectionne, nous revenons sur le 6 juillet 2003. Date mémorable de sa première victoire à Wimbledon, qui fut aussi le premier succès d’un Suisse dans un tournoi du Grand Chelem. Nous en parlons avec Roger Jaunin, grand spécialiste du tennis et auteur de "Roger Federer Number One", paru aux Editions Favre.

Le 1er novembre 1986, les Bâlois, pour la première fois depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, sont réveillés par les sirènes. Et aussi peut-être, par l’ odeur nauséabonde qui a envahi l’air ambiant. Ce sont les entrepôts Sandoz de Schweizerhalle qui sont en flammes. Pour Edgar Fasel, tout nouvellement engagé comme porte-parole de la firme, c’est un sacré baptême du feu! 

Avec Michel Buhler nous revenons sur ce 1er septembre 1979 où la fine fleur de la Chanson romande s’était réunie à Vidy, devant une foule évaluée à 5000 personnes selon la Police, et à 300.000 selon les organisateurs. Une journée inscrite dans la mémoire de tous ceux qui ont eu l’immense chance d’applaudir tous les artistes présents, notamment celle de Gilles, le parrain de la manifestation, dont ce fut peut-être la dernière apparition sur scène.

Le 11 février 1990, Nelson Mandela était libéré après 27 ans de détention dans diverses prisons d’Afrique du sud. Sa lutte opiniâtre avait enfin triomphé, et l’Apartheid allait s’écrouler quelques mois plus tard. Jacques Moreillon, ancien directeur général du CICR, égrène quelques souvenirs de ses visites dans la cellule du futur chef d’état sud-africain et Prix Nobel de la Paix, et , déjà, homme totalement exceptionnel.

Le 17 septembre 1981, Robert Badinter, garde des Sceaux et ministre de la Justice du gouvernement Mauroy, montait à la tribune de l’Assemblée Nationale pour introduire le projet de loi sur l’abolition de la peine de mort. Ce véritable plaidoyer restera comme un sommet de l’art oratoire et en partie grâce à lui, la loi sera votée, puis promulguée quelques semaines plus tard, ceci malgré une opinion publique toujours majoritairement favorable à la peine capitale. Trente deux ans plus tard, les arguments employés par Badinter restent-ils tous aussi pertinents? Notre invité, le célèbre avocat Dominique Warluzel semble peut-être en douter…

Le 27 juillet 2003, Lance Amstrong gagnait son cinquième tour de France. La "Première" avait spécialement couvert cette édition de la Grande Boucle, puisqu’en plus des journalistes sportifs, une émission journalière d’une heure, animée par Jean-Louis Millet et Jean-Charles Simon était diffusée de toutes les villes-étapes. A l’heure où la statue du dieu Amstrong est tombée de son socle, "Somme toute" revient sur cet évènement en compagnie de celui qui fut pendant vingt ans la voix du cyclisme à la RSR, le populaire Pierre Mercier.

La "Nouvelle cuisine" est née un beau jour du printemps 1973. Le terme est en effet apparu, parait-il, dans un article fondateur de Christian Millau, qui, avec son complice Henri Gault, faisait paraître la première édition d’un guide qui deviendra rapidement mondialement célèbre. Trente neuf ans plus tard, et à l’occasion de la Semaine du goût, il nous paru intéressant de demander à Gérard Rabaey, qui mena son restaurant du Pont de Brent jusqu’aux sommets de la gastronomie, si, pour lui aussi, cet article avait été une révolution.

Pour cette première édition, nous revenons sur la date peut-être la plus ancrée dans les mémoires contemporaines, celle du 11 septembre 2001. Nous le faisons en compagnie de Raymond Lorétan, actuel président de la SSR, qui prit ses fonctions d’ambassadeur à New York , un an tout juste après les attentats. Et puisque c’est un spécialiste de la question, nous parlons d’un thème, oh combien mode, la communication politique.