De Zep, on connaît le célébrissime Titeuf, ses gags et son trait direct et si drôle. Mais quand il pose son crayon, pour attraper une guitare ou composer, un autre Zep se révèle. Violon Dingue s’est déplacé chez lui pour un numéro exceptionnel, le dernier.
"Petit, j’étais une machine à dessins !", affirme Zep. Le crayon l’a démangé très tôt et la guitare un peu plus tard. Le jeune ado voyait dans la musique une possibilité de s’affirmer, de dépasser sa timidité, "d’être grand et transgressif". Lorsqu’il quitte les arts déco à 16 ans pour rallier Bruxelles et signer ses premiers contrats de bédéiste, Zep a aussi des musiques plein la tête. Il joue, il compose, il écume des petites scènes avec des groupes qui se suivent et ne se ressemblent pas.