Adeline Morel, sociothérapeute, travaille à la Pâquerette, à Genève, un centre qui veut donner une chance de réinsertion à des délinquants dangereux. Le 12 septembre 2013, la jeune femme fait une sortie à but thérapeutique avec un détenu. Elle sera retrouvée morte le lendemain. Le drame devient rapidement une affaire politique. Au moment d’établir les responsabilités, tous les échelons de l’Etat semblent se protéger.
La journée du 12 septembre
Le 12 septembre 2013, Adeline doit accompagner un violeur récidiviste, détenu de La Pâquerette, pour une sortie équestre à but thérapeutique. La sociothérapeute ne rentrera jamais. Le criminel prend, lui, la fuite, avant d’être arrêté en Pologne dans les jours qui suivent. Retour sur la chronologie de cette journée tragique.
Le centre de La Pâquerette
Le centre carcéral de La Pâquerette prônait la sociothérapie, une méthode douce pour préparer la réinsertion des détenus dangereux. Comment fonctionnait cette unité située dans les murs de la prison de Champ-Dollon à Genève? Quelles sont les dérives et les dysfonctionnements qui ont conduit au drame?
Entretien avec Juan Poy, compagnon d’Adeline (1/2)
Le compagnon d’Adeline travaillait aussi à la Pâquerette au moment du drame. Il raconte le fonctionnement et le quotidien du centre de réinsertion.
Les failles de l’Etat
L’Etat de Genève a présenté ses excuses mais sans établir la chaîne des responsabilités dans l’administration. Qui a décidé que ce détenu aux lourds antécédents pouvait sortir avec une jeune femme seule? Quels étaient les contrôles?
Entretien avec Juan Poy, compagnon d’Adeline (2/2)
Les proches d’Adeline attendent toujours une enquête indépendante pour connaître la vérité, pour faire leur deuil.