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Qui de YB ou Bâle sera champion? Réponse dimanche à Berne!

Petkovic ne veut pas décevoir les attentes des supporters bernois.
Petkovic ne veut pas décevoir les attentes des supporters bernois.
Tout le monde en rêvait, la "finalissima" entre Young Boys et Bâle aura bien lieu. Et bien malin qui peut dire si c'est Bâle qui réalisera le doublé, ou si Young Boys gagnera son 1er titre depuis 1986. Réponse dimanche à 16h15 (tsr2).

Pour la troisième fois depuis 2006, une confrontation directe
agendée lors de l'ultime ronde scellera l'issue du championnat de
Super League. Et pour la troisième fois depuis 2006, le FC Bâle
sera l'un des acteurs de cette "finalissima" qui promet énormément.
Rendez-vous donc dimanche à 16h15 (tsr2) pour le choc entre Young
Boys et Bâle.



Depuis jeudi soir, l'avantage est clairement du côté de Bâle, qui
s'est hissé pour la deuxième fois seulement de la saison à la
première place du classement. Devancés à la différence de buts par
les Rhénans après leur naufrage de Lucerne - défaite 5-1 -, les
Young Boys sont dans l'obligation de gagner pour remporter enfin un
douzième titre qui les fuit depuis vingt-quatre ans.

Troisième "finale" pour Bâle

Cette donnée
tranche avec les premières "finales" de Super League. En 2006 et en
2008, le FC Bâle avait l'avantage du terrain et pouvait jouer le
nul. Il y a quatre ans, les Rhénans avaient tout perdu à la
dernière seconde contre le FC Zurich de Lucien Favre (défaite 2-1).
Il y a deux ans en revanche, ils avaient parfaitement maîtrisé leur
sujet devant les Young Boys qui étaient alors dirigés par Martin
Andermatt (victoire 2-0).



Le résultat de cette "finalissima" conditionnera bien sûr l'avenir
des deux formations. Le futur champion de Suisse aura, en effet,
les meilleures cartes pour se qualifier pour la Ligue des Champions
dans la mesure où il affrontera, comme le FC Zurich l'été dernier,
des adversaires d'un calibre très modeste. Le vice-champion devra,
quant à lui, écarter une équipe issue d'un grand championnat pour
se qualifier. On songe à Tottenham, au Werder Brême, à la Sampdoria
ou au FC Séville. Rien que ça.

Une défaite "anectodique" pour Petkovic

Depuis des mois, je
répète que nous gagnerons cette "finalissima"

Vladimir Petkovic

Même si tout
parle en faveur du FC Bâle depuis jeudi soir, les Young Boys n'ont
aucune raison d'abdiquer. En championnat, les Bernois présentent un
bilan remarquable au Stade de Suisse. Ils n'ont perdu aucun des
trente derniers matches qu'ils ont disputés sur leur pelouse
artificielle pour un total de 26 victoires contre 4 nuls. Pour
Vladimir Petkovic, la défaite de Lucerne serait presque...
anecdotique. Le fait que l'entraîneur se soit privé délibérément
jeudi soir des services du patron de sa défense, l'Argentin
Emiliano Dudar qui était sous la menace d'une suspension dimanche
en cas d'avertissement, donne un certain crédit à cette
affirmation.



"Nous avons joué pendant toute la saison un beau football. Nous ne
pensons qu'à la victoire, lâche le Serbe. Depuis des mois, je
répète que nous gagnerons cette finalissima". Le discours de son
gardien Marco Wölfli est identique. "Il est préférable, à mes yeux,
de savoir que nous devons absolument gagner dimanche, plutôt que de
se prendre la tête en pensant qu'un nul suffit. Nous avons toujours
su, cette saison, réagir en équipe après une défaite."

Thorsten Fink "en pleine confiance"

Malgré la suspension de Safari et l'absence probable de
Streller, tous les feux sont au vert dans le camp rhénan. "Nous
baignons en pleine confiance, reconnaît l'entraîneur Thorsten Fink.
Il y a énormément de qualité dans mon équipe. Cela doit amplement
suffire pour gagner dimanche à Berne."



L'ancien joueur du Bayern se refuse de spéculer sur un nul. "Le
fait d'être leader ne change pas grand chose. Je le répète, nous
avons largement les moyens de nous imposer, affirme-t-il. Mais il
est bon de savoir que si nous marquons, les Bernois devront
inscrire deux buts pour être sacrés. Et je suis sûr que nous
marquerons au moins une fois !"



si/rsch

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La fin du mythe argovien

Si en haut du classement, rien n'est joué, tout est dit pour la relégation: le FC Aarau a finalement connu la relégation après près de 30 années passées dans l'élite du football suisse. Son président, Alfred Schmid, espère pouvoir reconstruire son club sur des fondations solides. Ce qui ne sera possible que si la votation populaire du 13 juin débouche sur un oui concernant le dossier du nouveau stade.

"Nous devons tout d'abord digérer cette relégation, déclare-t-il. Nous avons cru jusqu'à la fin à notre sauvetage. Concernant le mythe: chaque série a une fin. Nous n'avons pas eu la main heureuse dans nos transferts du début de saison et la chance, par la suite, n'a pas été de notre côté. Nous devons également garder à l'esprit que nos moyens, avec un budget global de 7 millions de francs, étaient limités par rapport à la concurrence. Cela devenait de plus en plus serré. Si nous nous étions maintenus cette saison, nous aurions à nouveau été les candidats numéros 1 à la relégation lors du prochain exercice.

Il est temps de prendre un nouvel élan et de tout reconstruire depuis le début, poursuit le président. En Challenge League, nous aurons la possibilité de permettre à des jeunes de se développer. Et surtout, la votation du 13 juin sur le nouveau stade est pour nous très importante. Si la réponse est positive, cela sera un signal fort qui poussera le FC Aarau à remonter le plus vite possible. Si le non devait l'emporter, nous n'aurions plus notre licence pour évoluer en Super League. Nous pourrions alors jouer en Challenge League avec une équipe de footballeurs du dimanche."

Super League, 36e journée (16 mai)

Bellinzone - Aarau DI 16h00
GC - Lucerne DI 16h00
NE Xamax - Zurich DI 16h00
Sion - St-Gall DI 16h00
YB - Bâle DI 16h15

Classement
1. Bâle 35/77
2. YB 35/77
3. GC 35/65
4. Lucerne 35/55
5. Sion 35/48
6. St-Gall 35/46
7. Zurich 35/44
8. NE Xamax 35/40
--
9. Bellinzone 35/25
--
10. Aarau 35/20

1-2=Champions League
3-4=Europa League
9=barrage
10=Challenge League