Blessé, Stéphane Bohli n'a inscrit qu'un petit jeu

Stéphane Bohli n'a pas pu défendre ses chances dans l'Open de Gstaad. Invité par les organisateurs, le Vaudois (ATP 193) a très rapidement souffert de douleurs au dos dans le 1er tour qui l'opposait mardi à la tête de série no 8 Marcel Granollers (ATP 45). Il a fait appel au soigneur à la fin du premier set mais n'a pas voulu abandonner, s'inclinant finalement 6-1 6-0 face à l'Espagnol.

Les malheurs de Bohli

"Je ne peux plus continuer comme ça", lâchait un Stéphane Bohli en larmes lors de la conférence de presse. "Je me suis bloqué le dos il y a deux mois, et mon sacrum bouge sans cesse depuis. Il y a des jours où ça va, d'autres où cela ne va pas du tout. Je me sentais pourtant bien depuis une semaine, et même ce matin", glissait-il.

"Il n'y a rien à faire quand cela se passe comme aujourd'hui. C'est dur de sortir un match comme cela. J'avais enfin pu préparer au mieux ce tournoi", se lamentait le Vaudois de 28 ans, qui expliquait être suivi de près par un ostéopathe.

"J'ai plusieurs fois pensé que les choses s'amélioraient. Là, je me suis pris une nouvelle baffe et je dois recommencer à zéro.

Je dois trouver une solution pour pouvoir à nouveau prendre du plaisir sur un court"

, concluait-il.

Lammer avec les honneurs

Michael Lammer (ATP 365) a connu le même sort que Yann Marti, Alexander Sadecky et le malheureux Stéphane Bohli. Le Zurichois de 29 ans s'est incliné avec les honneurs (6-4 6-7 6-3 en 2h23') face au finaliste de l'édition 2006, le gaucher espagnol Feliciano Lopez (ATP 24), dans une rencontre qui a débuté avec une quarantaine de minutes de retard en raison de la pluie.

Titré dans le tournoi Future de Fieberbrunn (AUT) dimanche dernier, Michael Lammer tient pourtant la forme. Mais le No 5 helvétique n'a jamais vraiment eu sa chance face à Feliciano Lopez. Il aurait même dû s'incliner en deux sets, mais son adversaire connaissait une baisse de régime incompréhensible alors qu'il servait pour le gain du match à 6-4 5-4. Feliciano Lopez livrait un tie-break calamiteux (4/7), mais se reprenait dès l'entame du set décisif. Le quart de finaliste du dernier Wimbledon signait le break décisif dès le deuxième jeu, et conservait cet avantage jusqu'au bout. Sa force de frappe (18 aces notamment) a finalement fait la différence face à un Michael Lammer dont la ténacité est l'arme principale.

si/ag