Roger Federer (re)joue un tennis de rêve. Il sera l'homme à battre

De Londres à Paris, en passant par New York, la presse est unanime: Roger Federer (re)joue un tennis de rêve. Elle fait de lui l'homme à battre à Melbourne. Ce jeudi dès 19h30 (09h30 en Suisse, tsr2, tsrsport.ch, app. tsrsport), Roger Federer tentera de se hisser pour la sixième fois déjà en finale de l'Open d'Australie.

Malgré la forme qu'il témoigne depuis le début d'année et le fait qu'il surfe toujours sur la vague de son sacre en Coupe Davis, Novak Dkokovic n'apparaît pas armé pour barrer la route à Roger Federer. Le Serbe reste sur trois défaites sans appel contre le tenant du titre.

Battu à Shanghaï, à Bâle et au Masters de Londres, "Nole" ne veut conserver que le souvenir de sa victoire en demi-finale de l'US Open, une victoire rendue encore plus belle par les deux balles de match qu'il a sauvées. "Ce match fut l'un des plus beaux de ma carrière, avoue-t-il. Roger est sans doute le joueur le plus agressif du Circuit. Face à lui, il convient d'être patient. Il faut également le faire sortir de sa zone de confort. Mais il est crucial de ne pas le laisser s'envoler au score. Rester au contact pour lui faire comprendre que je suis ici pour gagner aussi".

Federer reste sur 15 victoires d'affilée

Le discours résolu de Djokovic se heurte toutefois à l'implacable réalité des chiffres. Roger Federer reste sur une série de 15 victoires de rang. Il n'a plus perdu depuis cette incroyable défaite en demi-finale de Paris-Bercy face à Gaël Monfils alors qu'il s'était procuré... cinq balles de match.

Jusqu'à présent à Melbourne, seul Gilles Simon, qui est très loin d'évoluer dans le même registre que Djokovic, est parvenu à troubler la sérénité du tenant du titre. "Ce match en cinq sets contre Simon fut presque très profitable, souligne son coach Paul Annacone. Il l'a gagné. Il a très bien récupéré après cette partie. Avoir un tel match dans un tournoi vous aide beaucoup".

L'an dernier, c'est le premier tour contre Igor Andreev qui l'avait mis sur les bons rails. Le Russe s'était procuré trois balles pour mener deux manches à une. Le Bâlois avait ensuite déroulé, stoppant en quart de finale un Nikolay Davydenko que l'on croyait à cet instant presque invulnérable, donnant ensuite la même leçon à Jo-Wilfried Tsonga qu'il a délivrée mardi à Stanislas Wawrinka, avant de conclure face à Andy Murray...

si/dbu