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"Cela ne reste qu'un match", temporise Stan Wawrinka

Stan Wawrinka retrouvera Andreas Seppi, jeudi en 32es de finale. [Keystone - Andy Wong]
Stan Wawrinka retrouvera Andreas Seppi, jeudi en 32es de finale. - [Keystone - Andy Wong]
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Stan Wawrinka
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Damir Džumhur
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Le 21 janv. à 01:00
Porté par un service magnifique, Stan Wawrinka a fêté comme il devait son 200e match dans un tournoi du Grand Chelem. Sur la Melbourne Arena, sa démonstration a rappelé celle réussie six ans plus tôt sur la Rod Laver Arena en demi-finale face à Tomas Berdych. En quatre sets, le Tchèque n'avait pas vu la couleur d'une balle de break.

"Cela ne reste qu'un match, qu'un 1er tour", relativise un Stan Wawrinka qui ne veut pas s'enflammer. Le Vaudois sait, par expérience, qu'en tennis, la vérité du jour n'est pas celle du lendemain, ou plutôt du surlendemain à Melbourne.

Jeudi, un 2e tour "périlleux" l'attend, en effet, contre Andreas Seppi (ATP 85). L'homme de Bolzano demeure à plus de 35 ans un joueur capable de livrer des grands matches. Surtout à Melbourne, où il compte notamment des victoires sur Roger Federer en 2015 et sur Nick Kyrgios en 2017. Il y a trois ans, il avait cédé en 8e de finale sur trois tie-breaks contre Wawrinka.

"Il y a plein de choses à travailler"

"Seppi joue à plat des deux côtés, et il rate peu, souligne Stan. Contre lui, il convient de bien varier le rythme tout en témoignant toujours d'une très grande agressivité."

Andreas Seppi, l'expérimenté joueur transalpin qui adore l'Australie, jouera crânement sa chance face au Vaudois. [Keystone - Martial Trezzini]

"Je dois juste continuer à avancer, à gagner des matches, à prendre de la confiance", répond Stan Wawrinka à la question de savoir ce qu'il doit encore améliorer pour justifier pleinement son rang à Melbourne. Il sait qu'il doit gommer son déchet sur certaines séquences de jeu, comme lors du 2e set face à Damir Dzumhur qui n'aurait jamais dû lui échapper. "Il y a plein de choses qu'il faut encore travailler, concède-t-il, mais aujourd'hui, mon jeu était bien en place et j'avais la sensation de bien bouger aussi."

Dans son box, ses deux coaches Magnus Norman et Dani Vallverdu ont sans doute tiré également des enseignements positifs de la 145e victoire de leur protégé dans un tournoi du Grand Chelem. Mais comme le public, le Suédois et le Vénézuélien ont surtout apprécié son festival au service. Ils en redemandent!

ats/ace

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