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Les matches seront suspendus si l'air est trop pollué

Le Rod Laver Arena dans la brume. [AFP - William WEST]
Le Rod Laver Arena dans la brume. - [AFP - William WEST]
Alors que Melbourne est toujours touché par les feux qui ravagent le sud-est du pays, la direction de l'Open d'Australie a dévoilé un système mesurant la pollution de l'air qui entraînera la suspension des matches si un certain degré est atteint.

Le jeu sera suspendu si le taux de particules fines solides et liquides en suspension dans l'air (PM2.5) atteint les 200, c'est-à-dire le cinquième degré de cette échelle mesurant la qualité de l'air.

Le quatrième degré, entre 97 et 200, amènera un débat entre le service médical et les organisateurs pour savoir s'il faut continuer à jouer. L'arbitre pourra interrompre un match s'il l'estime opportun.

Ces règles s'appliqueront à tous les matches en extérieur et dans les courts à toits rétractables, où un match, s'il est suspendu, ne pourra reprendre qu'après la fermeture du toit.

Un match ne pourra être interrompu avant qu'un nombre de jeux pair ait été disputés, ou à la fin d'un tie-break s'il y a lieu.

Lire aussi: "Je débarque à Melbourne sans un seul match dans les jambes", concède Federer"

afp/rens

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Vives critiques

Le premier tour du Grand Chelem 2020 débute lundi, mais les matches de qualification ont déjà commencé et suscité de nombreuses critiques, ainsi que la grogne de certains joueurs.

Mardi en qualifications, la Slovène Dalila Jakupovic a dû abandonner en plein match après avoir souffert de violentes quintes de toux sur le court. Et plusieurs joueurs ont eu besoin d'inhalateurs pour soulager leur détresse respiratoire.

Federer: "Je ne pense pas pouvoir faire avancer les choses"

Roger Federer s'est plaint du manque de communication de ces derniers jours de la part de l'organisation. "Je pense que la communication est capitale de la part d'un tournoi envers les gens, les médias, les fans, les joueurs, parce qu'on entend que c'est dangereux d'être dehors, qu'il faut laisser les animaux domestiques à l'intérieur, fermer les fenêtres", a dit le Bâlois en conférence de presse.

"On nous appelle pour aller sur le court, et là on voit la brume et tout, ça n'a pas l'air bon. Où en est-on avec le seuil pour savoir si on joue ou pas?", s'est-il interrogé.

"Est-ce que je peux aller sur le court et dire: "Tout le monde s'arrête de jouer"? Je peux essayer. Je ne pense pas que ça fasse avancer les choses. Peut-être que je suis intervenu un peu trop tard. Mais je ne crois pas pouvoir faire plus que ce que j'ai déjà fait", a souligné l'homme aux 20 titres du Grand Chelem.