Eblouissant cette saison, où il a notamment remporté les classiques de Madonna di Campiglio, d'Adelboden et de Kitzbühel, Daniel Yule s’est imposé parmi les trois meilleurs slalomeurs du monde. Comment le Valaisan de La Fouly est-il devenu ce champion charismatique? Ses proches racontent le chemin d’un homme bon, travailleur acharné derrière son flegme "So British".
"Sa force c'est son mental. Il avait envie de faire quelque chose pour lui-même. Quand il a quelque chose dans la tête, c'est dur de la lui sortir de la tête", explique son entraîneur Matteo Joris.
Son meilleur ami Justin Murisier se souvient avec le sourire: "quand je l'ai vu les premières fois skier, je me suis dit: 'ça va pas casser des briques'. Mais, en fait, il a progressé d'une manière assez incroyable".
"A son entrée au centre de formation, il était très jovial, il était dans l'amusement. Cela a changé en trois-quatre années. Il s'est rendu compte que le travail payait", se remémore Philippe Bestak, son ancien entraîneur.
RTSsport
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