Ramon Zenhäusern: "Les autres nations nous regardent avec des yeux différents"
Gagner en Suisse, un objectif ? C’est sûr que cela doit être un grand moment de gagner une course de Coupe du monde en Suisse, mais pour le moment, je n’y pense pas trop. Je me concentre sur mes courses, je ne veux pas me mettre de la pression. Je suis encore assez jeune, je veux déjà rester en bonne santé. Il me reste encore une dizaine d’année devant moi. C’est sûr que c’est un but mais si possible plutôt l’année prochaine.
Un groupe fort: L’équipe est phénoménale. Elle nous permet de nous améliorer encore plus et d'aller chercher de bons résultats. Les entraîneurs ont fait un travail incroyable ces dernières années et nous continuons de grandir. Le potentiel au sein de notre équipe est immense.
Des Suisses pas si petits: Le regard des autres nations a changé. Lors de mes premières années en Coupe du Monde, il n’y avait qu’un Suisse dans les 30. Je crois que c’était Markus Vogel. Les autres ne nous voyaient pas, même si je mesure 2m (rire). Maintenant, on sent que certains athlètes nous regardent avec des yeux différents. Felix Neureuther a demandé à faire la condition physique avec nous. Les Suédois apprécient également de s’entraîner avec nous. Cela change un peu. A l’époque, c’était l’inverse (sourire).
La pression: Pression, pression…. (il réfléchit). Rester en bonne santé et avoir du plaisir sur les skis, c’est le principal. Personnellement, avec mes deux médailles olympiques (ndlr : or en Team Event, argent en slalom), je suis déjà comblé. Ces médailles, personne ne peut me les reprendre. Cela m’enlève de la pression.
Wengen, Floriane Galaud - @FlorianeGalaud