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Zoé Claessens rêve d'une médaille en BMX

Zoe Claessens prendra part à ses 1ers Jeux olympiques. [Peter Klaunzer]
Zoe Claessens prendra part à ses 1ers Jeux olympiques. - [Peter Klaunzer]
A tout juste 20 ans, Zoé Claessens s’apprête à disputer ses premiers Jeux olympiques. Et comme le talent ne se compte pas en année, la sociétaire du BMX Club Echichens fera partie des outsiders pour glaner une médaille, elle qui vient qui plus est de remporter le titre de championne d'Europe!

Zoé Claessens et le BMX, c'est une longue histoire d'amour. La Vaudoise est en effet tombée dans la marmite depuis toute petite puisque c’est son papa qui a créé le club d’Echichens après en avoir fait durant sa jeunesse. "Mes frères ont commencé ce sport et moi j’ai suivi", sourit timidement la jeune femme.

"Ce qui me plaît, c’est la vitesse et surtout la technique. J’adore essayer de nouveaux sauts à l'entraînement. C’est beaucoup d’adrénaline mais j’adore ça".

En mai, elle décroche son 1er podium de Coupe du monde à Vérone. Un souvenir encore bien présent. "Le 1er jour, j’étais en train de passer en tête lorsque j’ai glissé. Le lendemain, j’ai réussi à me classer 2e. Cela me motive pour la suite".

La suite, ce sera Tokyo. La Vaudoise sera l’une des plus jeunes athlètes de la délégation suisse. "Participer aux JO a toujours été un rêve pour moi. Quand le coach m’a appelé pour me dire que j'étais officiellement qualifiée, c’était une super nouvelle même si je m’y attendais un peu".

Je vais y aller comme si c'était une course normale

Zoe Claessens

Pas question toutefois pour Zoé de se mettre la pression même si selon elle, les JO sont le plus gros événement sportif. "Je vais y aller comme si c'était une course normale, sans stress avec l'objectif de me donner à fond. Je vais essayer de faire de mon mieux. Je rêve d’une médaille olympique. Si je fais un bon départ, une bonne première bosse et que je suis en confiance, je peux y arriver. Mais il faudra réaliser une course parfaite".

Surtout qu'au Japon, Zoe ne sera pas en terre inconnue. "J’y suis déjà allée pour les test event à Tokyo. La piste est bien, les lignes sont longues et c'est assez technique. Je pense que cela devrait bien se passer car c'est l’un de mes points forts".

Malheureusement, la pandémie contraint les athlètes à voyager sans leurs proches. "Ma famille ne pourra pas m'accompagner", confirme-t-elle. "Mais ça va aller, je serai avec mon coach et mes camarades d’entraînements avec lesquels j’habite. Cela ne va pas changer grand-chose car en Coupe du monde je n’ai pas toujours non plus ma famille donc je suis habituée à une telle situation."

Aigle, Floriane Galaud - @FlorianeGalaud

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