Publié

Quennec quitte le Genève-Servette HC

Le Québécois de 52 ans était président du GSHC depuis 2006. [Salvatore Di Nolfi]
Le Québécois de 52 ans était président du GSHC depuis 2006. - [Salvatore Di Nolfi]
Acculé, Hugh Quennec quitte Genève-Servette. Le Canadien a vendu ses actions et a démissionné du conseil d'administration du club, a fait savoir ce dernier dans un communiqué.

Une fondation a repris au Canadien ses actions dans le club et a apporté "les liquidités nécessaires afin de mettre en place une solution immédiate". Le GSHC sera désormais présidé par François Bellanger, déjà membre du conseil d'administration.

Il est de ma responsabilité d'assumer pleinement cette situation

Hugh Quennec

Genève-Servette souffrait depuis plusieurs mois de problèmes financiers tels que l'avenir de l'organisation était en jeu. La dette du GSHC aurait pu se monter à 6 millions de francs en fin de saison, selon une estimation faite le 16 janvier par la direction. Ce même jour, Hugh Quennec, Mike Gillis et Peter Gall (les deux membres canadiens du CA que Quennec avait fait venir l'an passé) annonçaient avoir injecté eux-mêmes 1,2 mio de francs dans les caisses du club.

"En tant que président, il est de ma responsabilité d'assumer pleinement cette situation. Mon départ intervient alors qu'une solution immédiate aux problèmes de liquidités a été trouvée", écrit Hugh Quennec, se réjouissant que cette solution "assure le sauvetage du club". "Un apport immédiat de cette Fondation permettra d'assurer l'ensemble des engagements financiers du GSHC qui pourra ainsi poursuivre la saison avec sérénité", explique le communiqué.

Hockey: Hugh Quennec n’est plus le patron de Genève-Servettte. Interview intégrale
Hockey: Hugh Quennec n’est plus le patron de Genève-Servettte. Interview intégrale / RTS Sport Bonus / 7 min. / le 27 janvier 2018

ats/lper

Publié

Deuxième échec après le SFC

Il s'agit du deuxième échec cuisant de Quennec dans le sport genevois, après celui vécu en 2015 à la tête du Servette Football Club. Propulsé sur le devant de la scène et présenté comme le sauveur, le Canadien avait eu une gestion contestable du club et avait cédé la barre juste avant la faillite, mais trop tard pour éviter au SFC une relégation administrative.