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Gianni Infantino répète qu'il n'a rien fait "d'illégal"

Gianni Infantino doit faire face aux critiques. [Vincent Thian]
Gianni Infantino doit faire face aux critiques. - [Vincent Thian]
Gianni Infantino a répété mercredi qu'il n'y avait "rien d'illégal ni de contraire" au code d'éthique dans ce qui lui est reproché. Le président de la FIFA est mis en cause dans les "Football Leaks" pour son rôle à la FIFA comme à l'UEFA.

Mettant en avant une sorte de thèse du complot devant quelques journalistes au siège de la FIFA à Zurich, le successeur de Sepp Blatter savait "qu'il ne serait pas aisé de changer les choses dans un environnement vicié par certaines pratiques". "Voilà pourquoi nous comprenons qu'il puisse y avoir des contre-réactions", argumente Infantino qui insiste: "Le fait que vous ayez un fils d'immigrés italiens président de la FIFA ne plaît peut-être pas à tout le monde..."

Et l'ancien bras droit de Michel Platini à l'UEFA de passer alors en revue et réfuter les révélations "inexactes" selon lui des "Football Leaks". Selon cette enquête, l'UEFA, et ses deux patrons de l'époque Platini et Infantino, aurait "en connaissance de cause aidé les clubs (PSG et Manchester City) à maquiller leurs propres irrégularités, pour des raisons politiques".

"Les règlements du fair-play financier prévoient la possibilité de négociations et d'accords (avec les clubs)", explique Infantino. "Et qui est chargé de négocier et de discuter? L'administration", donc lui, répond-il.

agences/alt

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"S'il est interdit d'avoir des amis"

Ses relations avec le procureur du Haut-Valais, Rinaldo Arnold, un ami qu'il a invité notamment au Mondial 2018 en Russie? "S'il est interdit en Suisse d'avoir des amis", ironise l'Italo-Suisse. "Je suis très heureux et très fier d'avoir Rinaldo pour ami. Il est également président du club de Brigue. Il travaille dur pour le football."

"Pas du tout obsédé" par sa réélection

Ces révélations interviennent à 8 mois d'un congrès de la FIFA où Infantino briguera un second mandat. Alors que son bilan est contesté, ce dernier multiplie les annonces en direction des 211 fédérations appelées à voter, leur promettant d'augmenter les aides financières.

Est-il inquiet pour sa réélection ? "Je suis confiant", déclare-t-il, assurant n'être "pas du tout obsédé" par cette réélection. "Je suis très satisfait de ce que nous avons réussi à faire. Je veux être réélu si les gens estiment que j'ai fait du bon travail, pas parce que j'ai conclu des accords avec l'un ou l'autre", conclut-il.