Johan Djourou: la certitude d'avoir opéré le bon choix
Ce nouveau choix l'a conduit en Turquie, à Antalya, où il a rejoint des joueurs de grande valeur comme Samuel Eto'o, Samir Nasri ou le Brésilien Sandro. "J'ai eu plusieurs offres, Montpellier et Sheffield Wednesday notamment, explique le Genevois. Après, cela se joue au feeling.
Le fait que le président d'Antalya m'appelle personnellement a pesé. La force du projet qu'il m'a présenté également. Antalyaspor veut vraiment se profiler comme l'une des meilleures équipes de Turquie."
Cinquième l'an dernier, Antalyaspor a connu un début d'exercice poussif avec une défaite et deux nuls avant de recevoir Galatasaray le 10 septembre pour le compte de la quatrième journée de la Süper Lig.
"Ce championnat de Turquie est un championnat... compliqué", glisse Johan Djourou, qui a fait ses grands débuts sous ses nouvelles couleurs samedi dernier à Malatya (1-1).
ats/fg
La ferveur de toute une ville
La situation politique du pays après la tentative du coup d'Etat du 15 juillet 2016 n'altère pas dans l'esprit du Genevois la conviction d'avoir opéré le bon choix avec ce contrat deux ans plus une saison en option. "Antalya est une ville joyeuse dans le bon sens du terme", glisse-t-il. Cette ville, il la fera découvrir à sa famille après les deux matches de l'équipe de Suisse contre Andorre et la Lettonie.
Un attachement indéfectible à la Nati
N'avoir qu'un seul match officiel dans les jambes ne représente pas un handicap aux yeux de Johan Djourou. "Avant de partir en Turquie, j'ai passé deux semaines à Macolin avec le préparateur physique de l'équipe de Suisse Oliver Riedwyl", précise Johan Djourou. Absent au match aller à Andorre, il rappellera, avec le poids de son expérience, leurs devoirs à ses coéquipiers. "On s'était fait un peu peur à l'aller, non ? Tant de choses peuvent arriver au cours d'un match, lâche-t-il. Nous savons que nous n'avons aucun droit à l'erreur dans ce groupe si nous entendons nous qualifier directement pour la Russie."