"U.S. Soccer s'est engagé à fournir un salaire à taux égal à partir de maintenant pour les équipes nationales féminine et masculine lors de tous les matches amicaux et tournois, y compris la Coupe du monde", détaillent les termes de l'accord.
Vingt-huit joueuses de l'équipe nationale féminine des Etats-Unis, championne du monde en France en 2019, avaient déposé un recours collectif contre la politique discriminatoire de la Fédération américaine de football.
"Quand nous gagnons, tout le monde gagne", a applaudi sur Twitter la vedette américaine du football Megan Rapinoe, dans la foulée de l'annonce de l'accord.
L'application des termes de l'accord dépendra de la ratification d'une convention collective entre les joueuses de l'équipe nationale et la fédération. Une fois cette convention collective ratifiée et l'accord approuvé par un tribunal, les poursuites seront éteintes.
afp/jfk
Gros écarts financiers
La FIFA avait octroyé une prime de plus de 32 millions d'euros à la France lors de son succès planétaire en 2018 chez les hommes, alors que seulement 3,4 millions d'euros avaient été versés aux Américaines lors de leur titre mondial de 2019.
Les joueurs américains, éliminés en 8es de finale en 2014, avaient reçu 4,5 millions d'euros alors que leurs homologues féminines n'avaient perçu que 1,45 million pour avoir remporté leur compétition.