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Les meilleurs et les pires aux tirs au but

Yann Sommer avait arrêté deux pénalties de Sergio Ramos lors de la Ligue des Nations en 2020. [Keystone]
Yann Sommer avait arrêté deux penalties de Sergio Ramos lors de la Ligue des Nations en 2020. - [Keystone]
Et si les huitièmes de finale de l'Euro se terminaient aux tirs au but? A ce jeu-là, le gardien de l'équipe de Suisse Yann Sommer présente un meilleur bilan que son homologue français Hugo Lloris. En revanche, les joueurs de Vladimir Petkovic affichent la plus faible efficacité des équipes encore en lice.

Qui sont les meilleurs aux penalties? Pour la phase finale de l'Euro et les possibles séances de tirs au but à venir, nous avons analysé les données de Transfermarkt. Celles-ci prennent en compte tous les penalties en match officiel, en équipe nationale et en club.

Commençons par les gardiens, qui présentent des statistiques plus flatteuses pour l'équipe de Suisse.

Le meilleur dans cet exercice parmi les 16 titulaires encore en lice dans cet Euro, c'est sans conteste Gianluigi Donnarumma. Le portier italien a retenu au cours de sa carrière plus d'un penalty sur trois (35%).

Notre gardien Yann Sommer se situe dans la moyenne, avec 23% de tirs au but sauvés. En avant-dernière place, on retrouve Hugo Lloris. Le dernier rempart de l'équipe de France ne semble pas très à l'aise dans cet exercice, avec moins de 15% d'arrêts. De bon augure avant le match Suisse - France de lundi à Bucarest?

Les Suisses ratent un penalty sur quatre

Arrêter des tirs au but, c'est bien. Encore faut-il aussi réussir à en marquer. Et là, les choses se compliquent pour l'équipe de Suisse. Elle présente les moins bonnes statistiques parmi les 16 équipes qualifiées pour les huitièmes de finale.

Au cours de leur carrière, les 26 joueurs sélectionnés par Vladimir Petkovic ont transformé 66 de leurs 88 penalties, soit 75% de leurs tentatives. Les Français en ont marqué pour leur part 80%.

L'Espagne est la meilleure équipe à ce jeu-là, avec près de 9 tirs au but marqués sur 10 (87%).

La malédiction des Suisses?

Historiquement non plus, cet exercice ne sourit pas à l'équipe de Suisse. Depuis 2006, 2 de ses 4 éliminations en 8es de grands tournois se sont produites à l'issue des tirs au but.

Si la séance face aux Polonais en 2016 s'était avérée serrée (4-5, raté de Xhaka), celle face à l'Ukraine, en 2006, s'était soldée par un cinglant échec.

Marco Streller, Tranquillo Barnetta et Ricardo Cabanas avaient tous les trois manqué leur essai, faisant de la Suisse le premier pays à ne transformer aucun tir au but en Coupe du monde.

Valentin Tombez, avec Tybalt Félix

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