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Les tops et les flops de l'équipe de Suisse

Seferovic a réussi une excellente performance avec la Suisse. [Salvatore Di Nolfi]
Seferovic a réussi une excellente performance avec la Suisse. - [Salvatore Di Nolfi]
Suisse
2 - 0
Eire
La Suisse a conquis un succès capital contre l'Irlande au Stade de Genève sur la route de l'Euro 2020. Cette victoire 2-0 lui permet de garder son destin en main et d'aborder les matches de novembre contre la Géorgie et à Gibraltar plus sereinement. Retour sur la performance helvétique avec les tops et les flops.

Les tops de l'équipe de Suisse

1. Haris Seferovic. L'attaquant de Benfica a livré un match plein. Présent dans les duels, à la remise, il a inscrit son premier but, le 1-0 (16e), sous le maillot national depuis son triplé face à la Belgique le 18 novembre dernier. Il aurait pu lever les bras plusieurs fois si sa reprise de la 44e n'avait pas fini dans les étoiles et si sa déviation de la tête n'avait pas été détournée en corner par le portier adverse à la 52e. Le Lucernois s'est aussi montré intelligent en fin de match en sachant conserver le ballon et en servant habilement Renato Steffen qui a pu décaler Edimilson Fernandes pour le 2-0.

2. Edimilson Fernandes. Entré en jeu dès la 28e minute à la place du malheureux Admir Mehmedi, blessé, le Valaisan a amené du mordant. Le milieu de Mayence, virevoltant, a été à l'origine de plusieurs actions dangereuses. Il a notamment délivré une merveille de centre à Seferovic peu avant la mi-temps. Puis, après la sortie de Stephan Lichtsteiner et son replacement sur le côté, il a su tenir son rôle dans le couloir droit. S'il a souffert comme l'ensemble de l'équipe durant vingt-cinq minutes après la reprise, il a assuré la victoire helvétique avec son tir dévié par Shane Duffy dans ses propres filets dans les dernières secondes.

Les flops de l'équipe de Suisse

1. Breel Embolo. L'attaquant du Borussia Mönchengladbach n'a pas été mauvais. Comme toujours, il ne s'est pas montré économe d'efforts, il a multiplié les appels et a pesé sur la défense adverse. Il a récupéré bon nombre de ballons. Le problème ? Une fois encore son déchet. S'il est un élément important par sa présence physique et sa débauche d'énergie, il perd beaucoup de balles également. Mais le Bâlois n'a que 22 ans et il possède une bonne marge de progression. En couplant son envie indéniable à un peu plus de justesse technique et à un peu plus de lucidité dans ses choix, il deviendra incontournable.

2. Ricardo Rodriguez. Le latéral de Milan a livré la marchandise. Il s'est même montré plutôt habile dans les balles arrêtées en offrant plusieurs opportunités à ses attaquants. Mais le Zurichois, par ailleurs très bon à Copenhague, a incarné, avec son penalty manqué, l'incapacité helvétique de se mettre à l'abri dans ce match. Lui, qui, si souvent, a sorti la Suisse du bourbier avec son implacable sang froid, s'est montré étonnamment fragile sur ce tir dévié sur son poteau par Darren Randolph. Dommage. Rodriguez, en panne de temps de jeu dans son club, saura à n'en pas douter rebondir après cette occasion ratée qui restera toutefois anecdotique en considérant le score final.

Genève, Ludovic Perruchoud

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