L'heure de vérité va sonner

Après la défaite de Copenhague, sa marge de manoeuvre s'est considérablement réduite. Elle n'est toutefois pas inexistante. Une série de succès contre l'Eire, la Géorgie et à Gibraltar la qualifiera. Un tout autre résultat ne l'éliminera pas forcément, et si cela devait être le cas, il lui resterait l'ultime recours: les barrages du mois de mars, grâce à ses résultats en Ligue des nations.

Si la victoire n'est pas une obligation dans l'absolu, elle n'en demeure pas moins capitale. Car les nuages sombres s'amoncellent au-dessus de la sélection helvétique, autant que les doutes qui minent ses performances se multiplient.

Qu'ils concernent l'efficacité devant le but, la gestion des fins de rencontres ou encore les choix du sélectionneur Vladimir Petkovic, ils sont bien là. Dominer pendant la majeure partie du match ne suffira pas mardi. Les Suisses, favoris sur le papier et supérieurs par leurs qualités, auront la tâche, lourde, de ne pas faillir et de vaincre. La pression est présente, la dépression guette, mais Granit Xhaka et ses coéquipiers ont encore les moyens de les surmonter, de balayer ces doutes et de renouer avec la sérénité à Genève, où une belle affluence est attendue. A eux d'éviter l'orage, à eux de jouer et surtout de gagner.

Genève, Ludovic Perruchoud