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Les Européennes, reines du Mondial

La France d'Amandine Henry affrontera vendredi les USA à 21h00. [Ian Langsdon]
La France d'Amandine Henry affrontera vendredi les USA à 21h00. - [Ian Langsdon]
Sept nations sur huit qualifiées en quarts de finale de la Coupe du monde féminine sont issues de l'Europe: l'essor de la Ligue des champions et des salaires attractifs dans le Vieux Continent ont attisé la concurrence, contribué à élever le niveau et expliquent ce nouvel ordre mondial.

Il n'y aura donc pas de remake des 2 dernières finales entre les USA et le Japon. Et le podium de l'édition 2007 avec Allemagne championne du monde, Brésil finaliste et les USA 3es, ne pourra pas non plus se reproduire.

"Ca ne me surprend pas que l'Europe soit aussi forte. Ca montre simplement les progrès qui ont été faits ces dernières années", commente Martina Voss-Tecklenburg, ex-sélectionneuse de l'équipe de Suisse et désormais à la tête de l'Allemagne,

"Il est clair que des investissements ont été réalisés dans des pays tels que l'Angleterre, l'Espagne, tandis que la France et l'Allemagne, de toute évidence, ont toujours été solides. L'investissement dans les Ligues porte ses fruits", décrypte Karen Bardsley, gardienne de l'Angleterre, née aux Etats-Unis.

Alex Morgan (à gauche) détiendrait des contrats d'image dépassant le million de dollars. [KEYSTONE - Tolga Bozoglu]
Alex Morgan (à gauche) détiendrait des contrats d'image dépassant le million de dollars. [KEYSTONE - Tolga Bozoglu]

Les meilleurs talents en Europe

Un exemple? La section féminine de Lyon, qui a gagné 6 Ligues des champions, un record, et forme l'ossature des Bleues. Jean-Michel Aulas, président du club, expliquait récemment à l'AFP que "le budget de charges a progressivement évolué. Il est cette saison entre 7 et 8 millions d'euros".

"Nous avons fondé une académie. Nous sommes le seul club français à l'avoir fait. L'affaire est quasiment équilibrée et permet à l'OL d'avoir des titres mais aussi une notoriété internationale considérable".

Les ligues européennes "attirent les meilleurs talents", poursuit Karen Bardsley, "et ce n'est que bénéfique pour les joueuses locales de ces pays", sous-entendu, qui peuvent apprendre auprès des meilleures étrangères.

afp/bao

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Parlons salaire

A Lyon, les salaires sont de 5'000 à 10'000 euros mensuels mais les meilleures joueuses mondiales peuvent avoir des salaires directs jusqu'à 500'000 euros annuels, auxquels peuvent s'ajouter des droits individuels ou collectifs d'image, comme pour l'Américaine Alex Morgan (qui a joué à l'OL) qui avait aux USA des contrats d'image pouvant dépasser le million de dollars.

La Norvégienne Ada Hegerberg, 1re Ballon d'Or de l'histoire qui joue à Lyon, touche 400'000 euros brut par an, selon France football.


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