Avec Joël Magnin, qui est engagé pour les 2 ans en provenance de la réserve de Young Boys, les Neuchâtelois ont pour ambition de bâtir un nouveau projet, celui de club formateur.
"Il faudra du temps et de la patience", a annoncé le président de Xamax Christian Binggeli. "C'est un nouveau cycle, un Xamax 2.0", a renchéri Frédéric Page, actuel directeur de la Fondation Gilbert Facchinetti.
Joël Magnin, originaire de la région, s'est dit "très fier de porter ce projet", convaincu par l'idée "d'intégrer des jeunes de la région. Je suis content d'être le fer de lance de ce projet. Je suis un entraîneur avec certains principes, mais ils dépendront beaucoup de la ligue dans laquelle on évolue, des joueurs qu'on aura à disposition."
ats/alt
"Aucun reproche à Henchoz"
"Je ne reproche absolument rien à Henchoz, la porte ne lui est pas fermée, a coupé court Binggeli. Il est actuellement dans une mission commando. C'est un combattant, et son discours passe très bien avec les adultes. Mais je le vois mal faire la même chose avec des jeunes. Notre premier objectif est de diminuer la taille du contingent, et donc de la masse salariale. Cela peut nous permettre peut-être de prendre quelques joueurs plus forts et d'y ajouter quelques bons M21", explique Binggeli.
Magnin: "un rêve d'enfant"
"C'est un rêve d'enfant qui se réalise, s'est enthousiasmé Joël Magnin. J'ai toujours voulu y jouer, mais cela ne s'est jamais fait. J'avais la possibilité de rester à Berne, mais ce challenge est intéressant. Il m'a convaincu parce qu'il consiste à travailler avec des jeunes."