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Hazard fera-t-il bien les choses?

Hazard sera au centre de toutes les attentions mardi soir. [Peter Powell]
Hazard sera au centre de toutes les attentions mardi soir. - [Peter Powell]
La Belgique, l'une des quatre équipes à avoir réalisé le sans-faute lors de la phase des poules, rêve désormais de rejoindre les quarts de finale du Mondial, confiante en ses moyens de dominer des Américains toutefois redoutés "pour leurs qualités athlétiques". Eden Hazard, est attendu au tournant.

"Ce match, ce sera la guerre", a osé le sélectionneur Marc Wilmots, "impressionné par la force physique des Etats-Unis". "Cette équipe n'a peur de rien et est convaincue de pouvoir battre tout le monde. Mais nous aussi, explique-t-il. Quand je vois les qualités de course et la fraîcheur de mes milieux, je n'ai pas peur". La Belgique en quart de finale d'une Coupe du monde, ce serait une première depuis 1986. Pour les Américains, pareille performance remonte à 2002.

"Jouer de manière libérée"

"Nous avons les qualités pour passer", se convainc Eden Hazard, auteur de deux passes décisive depuis le début du tournois, qui affirme "pouvoir faire beaucoup mieux". Dans les chiffres, l'ancien Lillois n'est pas mauvais. A deux reprises, il a sorti son équipe du pétrin et est pour beaucoup dans le neuf sur neuf réussi par les Diables Rouges. Mais dans la manière, on attend encore de voir le joueur qui avait porté Chelsea quasiment à lui tout seul en deuxième partie de saison en Premier League.

"À partir de maintenant, avec la confiance accumulée par trois victoires, nous devrions pouvoir jouer de manière libérée. Ce devrait être mon cas aussi", a-t-il déclaré ces derniers jours. Car si les Belges ont aligné trois victoires face à l'Algérie (2-1), la Russie (1-0) et la Corée du Sud (1-0), beaucoup d'observateurs ont été déçus par la qualité du spectacle proposé.

Même si pour les Etats-Unis, le Mondial est déjà réussi. Klinsmann et ses "Yanks" en veulent plus. [KEYSTONE - Andreas Gebert]
Même si pour les Etats-Unis, le Mondial est déjà réussi. Klinsmann et ses "Yanks" en veulent plus. [KEYSTONE - Andreas Gebert]

"Ca ne me préoccupe pas, rétorque Wilmots. J'ai vu une équipe en place, un bloc collectif qui défend ensemble, qui attaque ensemble. Un équipe qui se crée des occasions et qui en concède peu. Je ne sais pas ce que vous voulez".

"Yes, we can!"

Sur papier, les Diables Rouges partent favoris. La Belgique a, dans un passé récent, battu les USA à deux reprises. En mai 2013 à Cleveland (2-4) et en septembre 2011 à Bruxelles (1-0). Le sélectionneur allemand des Etats-Unis, Jürgen Klinsmann ne s'en inquiète pas: "malgré ces deux échecs en amicaux, notre confiance est grande". "La Belgique a fini en tête de son groupe et nous pas. Cela dit, c'est une autre compétition qui commence. C'est le message que j'ai déjà fait passé à mes gars : on ne doit absolument pas avoir peur de la Belgique. J'ai dit: 'Yes, we can!' dans le vestiaire".

Le coach allemand est d'autant plus confiant qu'il est au courant des pépins physiques qui accablent les défenseurs belges. Wilmots pourrait devoir se passer de Vincent Kompany (aine) et de Thomas Vermaelen (ischio-jambiers) alors qu'Anthony Vanden Borre est forfait pour le reste du mondial (fissure du péroné gauche) et que d'autres joueurs (Fellaini, Dembélé, Ciman) ont connu des pépins physiques. Ajouté à la suspension de Steven Defour, cela peut faire beaucoup, voire trop.

Référence aux matches diffusés en direct le 26 juin sur RTS Deux à 22h00: USA - Allemagne et Corée du Sud - Belgique, Coupe du monde de la FIFA 2014

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