Publié

Froome justifie sa dérogation par des problèmes d'asthme

Froome avait demandé une dérogation en 2014, année de sa victoire finale au Tour de Romandie. [Javier Lizon]
Froome avait demandé une dérogation en 2014, année de sa victoire finale au Tour de Romandie. - [Javier Lizon]
Triple vainqueur du Tour de France, Chris Froome a expliqué jeudi avoir bénéficié d'une autorisation pour utiliser des produits interdits en raison de problèmes d'asthme. Le Britannique a assuré n'avoir "aucun problème" à ce que cette information ait fuité suite au piratage de l'Agence mondiale antidopage (AMA).

"En 9 ans dans ma carrière professionnelle, j'ai demandé à 2 reprises une autorisation thérapeutique pour des problèmes d'asthme, et la dernière fois c'était en 2014", a précisé le cycliste de la formation Sky. En 2014, Froome avait remporté le Tour de Romandie.

Wiggins également dans la liste

Aux côtés de Froome, vainqueur du Tour de France en 2013, 2015 et 2016, 4 autres sportifs britanniques sont concernés par ces fuites, dont un autre cycliste, Bradley Wiggins, lauréat du Tour en 2012.

Les données confidentielles de Chris Froome et de 24 autres athlètes détenues par l'AMA ont été divulguées jeudi par des pirates informatiques russes du Tsar Team (APT28), également connus sous le nom de "Fancy Bears", qui ont hacké pour la 2e fois en 3 jours le système informatique de l'Agence.

Mardi l'AMA avait annoncé avoir été piratée par ce même groupe qui avait publié les informations confidentielles de 4 athlètes américaines présentes aux JO de Rio (la gymnaste Simone Biles, la basketteuse Elena Delle Donne ainsi que les joueuses de tennis Serena et Venus Williams).

>> A lire aussi : Agence mondiale antidopage: les hackers "Fancy Bears" publient 25 nouveaux noms

afp/bao

Publié

Les sportifs en question ont une autorisation médicale

Les données divulguées concernent des autorisations à usage thérapeutique (AUT), détenues par les sportifs concernés pour l'usage de certaines substances. Elles ne révèlent donc aucune infraction ni aucun contrôle antidopage positif puisque les sportifs en question ont une autorisation médicale pour utiliser des médicaments inscrits sur la liste des produits interdits.