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Bjarne Riis avoue aussi s'être dopé

Bjarne Riis est le 1er ancien vainqueur du Tour à avouer
Riis est le 1er ancien vainqueur du Tour de France à avouer
Le Danois Bjarne Riis, vainqueur du Tour de France en 1996, a reconnu vendredi s'être dopé à l'EPO lorsqu'il portait le maillot de l'équipe allemande Telekom.

"J'ai pris des substances prohibées, j'ai pris de l'EPO", a
déclaré Riis lors d'une conférence de presse à Lyngby au Danemark.
"Je les ai achetées moi-même et je les ai prises seul", a ajouté
l'actuel directeur de sportif de l'équipe CSC, âgé de 43 ans. "En
fin de compte ce sont les cyclistes eux-mêmes qui doivent assumer
leurs responsabilités", a ajouté l'ancien vainqueur du Tour qui a
commencé la conférence en lisant d'un ton calme une déclaration
liminaire.

Riis rejoint le clan des "repentis"

A la question d'un journaliste qui lui demandait s'il pensait
être digne d'avoir gagné le Tour, Riis a simplement répondu : "non,
je n'en suis pas digne". La veille, le coureur allemand Erik Zabel,
36 ans, était lui aussi passé aux aveux en reconnaissant s'être
dopé à l'EPO dans le Tour 96. Leur ancien collègue, Rolf Aldag,
actuel manageur général de T-Mobile, a lui admis s'être dopé à
partir de 1995 et jusqu'en 2002.



L'EPO (érythropoïétine), dont plusieurs coureurs de l'ancienne
équipe Deutsche Telekom ont récemment avoué l'usage, appartient à
l'arsenal des produits dopants depuis le début des années 90.
Simulateur de la production de globules rouges, donc de
l'oxygénation du sang, l'EPO permet une plus grande endurance, une
meilleure résistance à la chaleur, une récupération plus
rapide.



afp/tou

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Palmarès

3 fois champion du Danemark (1992,1995,1996)

Vainqueur du Tour du Danemark en 1995

Vainqueur du Tour de France en 1996

Vainqueur de l'Amstel Gold Race en 1997

2e du Vélo d'Or en 1996

3e du classement UCI en 1993

Gerolsteiner réfléchit

Si le groupe T-Mobile a décidé de rester dans le cyclisme professionnel malgré les révélations sur les pratiques de dopage dans l'équipe Telekom, l'équipe allemande Gerolsteiner s'interroge sur son avenir. Wiesenhof a pour sa part décidé d'arrêter les frais.

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Les juges antidopage du comité national olympique italien (CONI) ont recommandé vendredi que le coureur Ivan Basso soit suspendu 21 mois après ses aveux de dopage, selon l'agence de presse ANSA.