Sport: les blessures qui changent des vies
Tout juste auréolé de son titre olympique conquis à Turin en 2006, Antoine Dénériaz participe à la descente d'Are. Le Français y est victime d'une chute spectaculaire: la violence du choc lui arrache son casque. Sur la touche pendant plusieurs semaines, il ne parvient jamais à retrouver son niveau. "A Are, je me suis fait très peur. Je n'ai jamais réussi à passer le cap. J'ai toujours eu ce frein à main qui m'a empêché de retrouver le niveau que j'avais". Antoine Dénériaz met un terme à sa carrière à 31 ans, en décembre 2007.
"Cela m'a enlevé un poids"
Ancien joueur du Servette FC et du Stade Rennais, Julian Esteban n'a pas été épargné par les blessures durant sa carrière. Des blessures souvent inexplicables. "C'était frustrant de ne pas savoir pour quelles raisons précises je me blessais aussi souvent." A 26 ans, lassé de ses blessures à répétition, l'attaquant genevois décide de ranger les crampons. Une décision qu'il ne regrette pas. "C'était une décision logique. Cela faisait 6 ans que je n'arrêtais pas d'être blessé. Cela a été un soulagement, cela m'a enlevé un poids. J'ai pu tourner la page et aller de l'avant."
"Tout est possible"
Nous sommes en 2008, Celine van Till a, alors, 17 ans. Lors d’un stage en Allemagne, son cheval se cabre et lui retombe dessus. Huit ans plus tard, elle participe aux Jeux paralympiques de Rio avant de se mettre à l'athlétisme. Elle raconte son retour au sport et explique sa nouvelle philosophie de vie: "Tout est possible! Le handicap fait partie de mon quotidien et je l'ai même transformé en force".
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