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Andy Hug, un Dieu au Japon

Andy Hug lors d'un combat face au Croate Mirko Filipovic en 2000. [Walter Bieri]
Andy Hug lors d'un combat face au Croate Mirko Filipovic en 2000. - [Walter Bieri]
Andy Hug a marqué les esprits le 9 avril 1998 à Yokohama. Devant 17'000 spectateurs, l'Argovien s'est imposé aux points en cinq rounds devant l'Américain Curtis Schuster pour renforcer son image de Dieu vivant au Japon.

Décédé deux ans plus tard d'une leucémie à 35 ans, Hug a, avec ce combat de Yokohama, mis un point final à sa préparation avant l'un des rendez-vous majeurs de sa carrière: son combat contre le Néerlandais Peter Aerts à Zurich. Hug l'a également emporté aux points.

Adulé au Japon puis en Suisse, Andy Hug a épousé une trajectoire digne de celle de Rocky Balboa, le héros incarné par Sylvester Stallone. Fils d'un légionnaire qu'il n'a pas connu, celui qui a été élevé par ses grands-parents a découvert le karaté à 11 ans.

Sa meilleure arme sur le ring a été cette faculté de lever très haut sa jambe pour infliger un coup décisif à son adversaire. Ce coup a été nommé le "Andy Kick". Il lui a aussi permis de construire sa légende qu'une bande dessinée japonaise a retracée.

ats/lper

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Un choc au Japon

Sa disparition a été ressentie comme un véritable choc au Japon, où il avait acquis aux yeux de l'opinion publique le statut d'un véritable samouraï. "Aucun combattant étranger n'avait été autant respecté au Japon qu'Andy Hug", avouait ainsi le fondateur du K-1 Kazuyoshi Ishii. En Suisse, la reconnaissance fut plus tardive. Mais à l'heure de ses obsèques à la grande cathédrale de Zurich auxquels plus de 2000 personnes avaient assisté, l'émotion fut immense.