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Chez les Ciompi, on a le goût des acrobaties

Fantin et Stéphane Ciompi ont reçu RTSsport chez eux, à Antagnes. [F.Galaud]
Fantin et Stéphane Ciompi ont reçu RTSsport chez eux, à Antagnes. - [F.Galaud]
Le sport est très souvent une histoire de famille. La famille Ciompi ne déroge pas à la règle puisque Fantin, spécialiste de ski freestyle, marche sur les traces de son papa Stéphane, ancien champion de ski acrobatique.
JOJ 2020: la famille Ciompi ouvre ses portes
JOJ 2020: la famille Ciompi ouvre ses portes / Jeux olympiques de la Jeunesse / 3 min. / le 17 janvier 2020

C’est à Antagnes, petit village niché en dessus d’Ollon, que la famille Ciompi a reçu RTSsport. Marie et Stéphane s’apprêtent à vibrer aux exploits de leur fils Fantin, qui sera à l’œuvre cette semaine sur le tremplin de Leysin. Et avec un papa ancien champion de ski acrobatique, le jeune homme a de qui tenir.

"Fantin a commencé le ski très tôt, à deux ans et demi. Je l’ai très vite initié au ski acrobatique, je fabriquais des tremplins dans la poudre. J’adorais ça", se souvient Stéphane avec enthousiasme.

Ce qui m’intéressait, c’était les acrobaties

Fantin Ciompi

Assis à côté de lui sur le canapé familial, Fantin acquiesce tout sourire. La complicité entre le père et le fils saute aux yeux. Surtout au moment d’évoquer ses souvenirs d’enfant à Isenau. "On construisait des sauts partout où on pouvait avec mon père et mon frère. Enfin, c’est surtout mon papa qui construisant les sauts, rigole le jeune freestyler. On sautait partout où on pouvait, on était un peu des casses cou."

Ce goût pour les sauts c’est durant ses années de cirques qu’il le développe. "Ce qui m’intéressait, c’était les acrobaties", confirme Fantin. Durant ces années, il apprend les bases et intègre la structure de Ski-romand. C’est aussi l’époque où il prend part à ses premières compétitions. "On a très vite remarqué qu’il était doué pour les acrobaties. A huit ans, il a fait son 1er back flip, et à 11 ans son 1er saut périlleux", se souvient Stéphane.

Nous avons la chance d’être très soutenus

Stéphane Ciompi

"Il a une très grande facilité à faire entrer les figures même si derrière il y a beaucoup d’entraînement et de travail". Stéphane pose un regard rempli de tendresse et de fierté sur son fils. Avec sa femme Marie, ils s’investissent énormément dans la carrière de leur fils. Et cet investissement a un coût non négligeable. "Actuellement, Fantin suit la filière sport étude à Engelberg. L’école coûte cher mais c’est le canton qui prend en charge les coûts. En revanche, tout ce qui tourne autour des entraînements et des hôtels notamment ,coûtent de 40 à 50'000 francs. Nous avons la chance d’être très soutenus par les fondations et les entreprises privées de la région. Mais cela nous donne pas mal de travail en amont", sourit-il.

"Mes parents font un énorme travail, j’en suis très reconnaissant, même s’ils ne le remarquent pas toujours. Je suis chanceux d’avoir une famille qui me soutient à ce point. Ce n’est pas le cas de tous les athlètes". Cette semaine, il aura l’occasion de les remercier en leur offrant, pourquoi pas, une médaille olympique.

Antagnes, Floriane Galaud - @FlorianeGalaud

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