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Thomas Bach fustige les doubles-standards occidentaux

Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach. [Keystone - Laurent Gillieron]
Le président du CIO Thomas Bach a lancé des propos forts en conférence de presse. - [Keystone - Laurent Gillieron]
Président du CIO, Thomas Bach a fustigé les réactions négatives de plusieurs pays européens à la réintégration partielle des Russes et Bélarusses dans le sport mondial, jugent cette ingérence politique "déplorable".

"Il est déplorable de voir que ces gouvernements ne veulent pas respecter la majorité au sein du mouvement olympique, ni l'autonomie du sport", a déclaré le dirigeant allemand de 69 ans. Il s'est exprimé après 3 jours de réunion de la commission exécutive du CIO.

L'insistance du patron du CIO sur l'autonomie de la sphère sportive est tout sauf nouvelle, lui qui avait été empêché de défendre son titre olympique de fleuret par équipes aux JO 1980 de Moscou en raison du boycott de la compétition imposé par plusieurs gouvernements occidentaux à leurs athlètes.

Inquiétude sur la politisation du sport

Thomas Bach a nettement durci le ton après la colère de plusieurs gouvernements occidentaux. "Il est déplorable que ces gouvernements ne traitent pas la question des doubles standards", a lancé le Bavarois, expliquant que sur les quelques 70 conflits armés en cours dans le monde, seule la guerre en Ukraine entraîne des pressions politiques sur le monde sportif.

"Les acteurs du mouvement olympique sont très inquiets de la politisation du sport", a ajouté Thomas Bach. Le patron du CIO a par ailleurs redit que l'instance déciderait le moment venu d'une éventuelle participation des Russes et Bélarusses aux JO 2024 de Paris, limitée aux épreuves individuelles et sous bannière neutre.

ats/btro

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Swiss Olympic devient l'interlocuteur unique du CIO pour une éventuelle candidature

Le Conseil exécutif de Swiss Olympic souhaite regrouper les clarifications relatives aux Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver. Pour lui, il est clair qu’une nouvelle candidature suisse n’entrera en ligne de compte qu’après un examen approfondi. Conformément à sa stratégie, Swiss Olympic examine quelles conditions sociales et de politique intérieure doivent être remplies pour qu’une candidature olympique ait des chances d’aboutir en Suisse et auprès du CIO.

Pour cette raison, un service de coordination nommé "Olympic Wintergames Switzerland OWS" a été mis sur pied, sans être lié à une année d'organisation spécifique. Swiss Olympic deviendrait ainsi l'unique interlocuteur du CIO en ce qui concerne une candidature suisse et peut ainsi regrouper les divers projets et forces en présence.