"C'est clair que ce chrono n'a rien d'exceptionnel en comparaison avec mon record de l'an dernier", a concédé la 4e des Mondiaux 2019, qui s'était approprié le record national (54''06) à Doha. "Mais je suis plutôt satisfaite compte tenu des circonstances. Et je peux construire là-dessus", a ajouté Lea Sprunger, qui a été battue au finish par la Norvégienne Line Kloster (55''62).
Les circonstances, ce sont ces douleurs aux tendons d'Achille qui l'ont gênée dès le printemps. "Ça s'est réveillé à la mi-avril. Je me suis entraînée malgré les douleurs. Mais j'ai dû m'accorder une pause, car la douleur était devenue trop forte", a expliqué la Vaudoise, qui s'est contentée d'entraînements alternatifs après son apparition aux Inspiration Games de Zurich le 9 juillet.
"Ce n'était donc pas la meilleure des préparations", souriait Lea Sprunger, qui estime être à "80-85% de mes capacités physiques". Et qui espère bien monter en puissance d'ici au meeting de Bellinzone, où elle disputera sa dernière compétition de la saison le 15 septembre, sur 400m haies, une discipline dans laquelle elle sera à nouveau en lice dès mercredi prochain à Szekesfehervar.
ats/jbal