Anton Walbrook et Martine Carol dans "Lola Montes" de Max Ophuls (1955). [AFP]

Travelling

Dans Travelling, le plus grand flop de lʹaprès-guerre, un film qui a déchainé des passions, qui a été mutilé par les producteurs et qui, au final, a entraîné la mort du réalisateur deux ans plus tard, terriblement éprouvé par lʹépreuve.
On le sait, lʹhistoire du cinéma est jalonnée de films témoins, de films qui prophétisent le cinéma à venir. Lola Montès est de ceux-là.
Ce film de Max Ophüls, sorti en 1955 est inspiré de la vie de la célèbre danseuse et courtisane du 19e siècle du même nom, maîtresse de Franz Liszt, de Louis Ier de Bavière, dʹAlexandre Dumas fils, le film consacre lʹactrice Martine Carol.
Véritable hymne à la féminité bafouée, fantaisie baroque et cruelle dʹune beauté sombre, Lola Montès est un film culte.
Les gens en sont venus aux mains pour le défendre.
Les cinéastes, Truffaut en tête, sʹunissent par voie de presse pour lʹencenser pendant que la critique et le public le déteste.
Le film disparaît jusquʹen 1966 où il est remonté une première fois.
Réservé à quelques cinéphiles, il faut attendre 2008 pour quʹil ressorte enfin dans la version voulue par le réalisateur et trouve sa pleine consécration.
Travelling, aujourdʹhui, vous raconte les déboires et les succès de Lola Montès.
Nous avons des anecdotes, des archives, des extraits.
Nous avons Martine Carol et Peter Ustinov et surtout Max Ophüls.
Il est grand temps de vous présenter le cirque qui accueille la plus scandaleuse courtisane de lʹhistoire.

Le trailer
Travelling