Le Journal du matin

Présenté par Jérôme Jeannin.

Par Patrick Le Fort.

Faute de travail, les Européens du sud sont-ils condamnés à émigrer, notamment en Allemagne? Débat avec Pervenche Berès, députée européenne, présidente de la Commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement européen, et Gianni d’Amato, directeur du Forum suisse pour l’étude des migrations et professeur à l’Université de Neuchâtel.

"La Suisse, un pays menacé de surpopulation et qui un jour n’aura plus de ressources suffisantes pour assurer une bonne qualité de vie à ses habitants". Cette idée, soutenue par l’initiative Ecopop, est fermement critiquée par Caritas. L’œuvre d’entraide catholique monte en effet aux barricades, car elle considère cette initiative dangereuse. Par Evelyne Oberson.

Par Virginie Matter.

Par Maurice Doucas.

"West side story", l’air "Maria", Leonard Bernstein "Summertime", Charlie Parker

Présenté par David Racana.

Le match Suisse-Brésil aura lieu ce mercredi soir à Bâle. Il s'agit d'un match amical de prestige pour l'équipe suisse de football. Est-ce que les Brésiliens abordent cette partie avec autant de sérieux que les Suisses? Par Joël Robert.

Fils du fondateur de la banque Lombard Odier, la plus ancienne banque privée de Genève (fondée en 1798) Alexandre Lombard sera l’un des tous premiers à pressentir l’importance de ce qui est à alors un marché émergent: Le Nouveau Monde. Plus précisément, les Etats-Unis d’Amérique. Il se livre à un travail d’analyse financière avec les moyens de l’époque et pousse ses associés et ses clients à investir dans ce pays, ce qui s’avèrera précieux pour diversifier les débouchés des fonds placés dans la cité de Calvin. Mais si Alexandre Lombard est aujourd’hui vu comme un précurseur en finance, il était aussi un philanthrope, et un fervent croyant. Ses convictions épouseront la cause des ouvriers, même si les motifs de l’engagement diffèrent, et il luttera avec succès pour l’obtention du dimanche chômé, ce qui lui vaudra son surnom: Lombard dimanche.

Cela fait un quart de siècle qu’il marque de son empreinte la politique suisse: Christoph Blocher est la vedette du documentaire du cinéaste Jean-Stéphane Bron, "L’expérience Blocher". Sa présentation mardi soir était l’un des événements du Festival de Locarno, un festival qui témoigne par ailleurs de la bonne santé actuelle du cinéma suisse. Claude Ruey est président du Festival Visions du Réel à Nyon, président de ProCinema (qui réunit les propriétaires de salles de cinéma et les distributeurs de films en Suisse), ancien conseiller d’Etat libéral vaudois et ancien conseiller national. Il a vu "L’expérience Blocher" et livre son point de vue sur ce documentaire et sur le cinéma helvétique.

Mardi, les principales places financières européennes ont terminé la journée sur une hausse. Le moral des consommateurs américains, des nouvelles initiatives en matière de fiscalité ou encore des publications de résultats favorables permettent d'expliquer cette embellie des bourses. Une analyse des tendances à l'ouverture avec Philippe Schindler, responsable des investissements chez Blue Lakes Advisors.

Présenté par Frédéric Filippin.

L'ouverture tardive des magasins est un sujet très sensible en Suisse. La preuve, c'est la réaction outrée qu'a provoquée le surveillant des prix Stefan Meierhans en publiant la semaine dernière une chronique dans le Blick Am Abend. Il y écrivait que nos habitudes d'achat n'étaient plus les mêmes qu'il y a 20 ans et qu'il faudrait bien un jour adapter les horaires des magasins en fonction des nouvelles habitudes. Cette prise de position a été jugée "scandaleuse" par certains, notamment par le socialiste vaudois Jean-Christophe Schwaab, ex-secrétaire de l'Union syndicale suisse. Mardi dans le 24 heures, il a réagi violemment à la proposition de Monsieur Prix, en déplorant que ce dernier s'exprime ainsi à quelques semaines de la votation du 22 septembre sur l'ouverture des shops d'autoroute. Pour la gauche et les syndicats en effet, pas question d'entendre parler d'un assouplissement des horaires d'ouverture, car cela se ferait détriment des conditions de travail. Est-ce vraiment inéluctable d'adapter les horaires des commerces aux nouvelles habitudes des consommateurs? Est-ce justifié en tant que choix de société? Le débat entre Stefan Meierhans, surveillant des prix de la Confédération, et Eric Jaffrain, consultant en marketing non-marchand, professeur aux universités de Fribourg et Neuchâtel.