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Christoph Blocher est prêt à repartir en croisade contre l'Europe, comme en 1992 lors de la campagne contre l'Espace économique européen (EEE). Il a annoncé être prêt à partir en guerre contre les projets du Conseil fédéral au sujet des questions institutionnelles avec l'Union européenne. En ligne de mire: le rôle de la Cour européenne de justice. L'interview de Christoph Blocher, ancien conseiller fédéral UDC.
Le sommaire de l’émission
- Horizon judiciaire sombre pour B. Tapie, plus clair pour N. SarkozyAprès 96 heures de garde à vue et un interrogatoire serré par les policiers de la Brigade financière à Paris, Bernard Tapie a été mis en examen en fin d'après-midi ce vendredi pour escroquerie en bande organisée. L’homme d’affaires est la quatrième personne inculpée dans l’enquête sur l’arbitrage qui lui a permis d'obtenir plus de 400 millions d'euros en 2008 pour solder son litige avec le Crédit lyonnais sur la revente d'Adidas. De son côté, le parquet de Bordeaux a demandé un non-lieu en faveur de l'ex-président Nicolas Sarkozy, mis en examen pour abus de faiblesse envers la milliardaire Liliane Bettencourt. Un non-lieu a également été demandé pour l'ex-ministre UMP Eric Woerth et six autres personnes mises en examen. Par le correspondant de RTSinfo à Paris, Mehmet Gultas, avec l'interview de Nadine Morano, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy.
- Le Tour de France: "impossible à gagner sans dopage"?Il serait impossible de gagner le Tour de France cycliste sans se doper, selon Lance Armstrong. L'Américain, septuple vainqueur de la grande boucle avant de perdre ses titres, se confie dans le journal "Le Monde" et lance une série de déclarations qui tombent à la veille du départ de la 100e édition de la Grande boucle, en Corse. Les interviews d'Antoine Vayer, ancien entraîneur de l’équipe Festina en 1998, a écrit "Tous dopés? La preuve par 21", et de Richard Chassot, président de Swiss Cycling, directeur du Tour de Romandie et consultant RTS sur le Tour de France.
- Politique européenne: Christoph Blocher prêt à rejouer la campagne EEEChristoph Blocher est prêt à repartir en croisade contre l'Europe, comme en 1992 lors de la campagne contre l'Espace économique européen (EEE). Il a annoncé être prêt à partir en guerre contre les projets du Conseil fédéral au sujet des questions institutionnelles avec l'Union européenne. En ligne de mire: le rôle de la Cour européenne de justice. L'interview de Christoph Blocher, ancien conseiller fédéral UDC.
- Le Conseil fédéral escamote les dossiers importants avant l'étéLes relations européennes étaient l'un des nombreux et gros dossiers que le Conseil fédéral a choisi de traiter tous en même temps, quelques jours avant les vacances d'été. On peut y voir une manière de noyer les sujets qui fâchent sous la masse d'information. C'est ce que déplorent plusieurs observateurs. Débat entre deux correspondants parlementaires, Markus Haefliger (NZZ) et Christian Favre (RTS).
- L'Egypte retient son souffle avant le week-end de tous les dangersL'Egypte hésite entre espoir ou angoisse pour ce que d'aucuns espèrent être une seconde révolution. Dimanche 30 juin a été décrété "jour du départ" par l'opposition, qui a pour objectif de renverser le président Mohamed Morsi à l'occasion du premeir anniversaire de son investiture. Par l'envoyé spécial de RTSinfo au Caire, Alexandre Habay.
- "Arrêt sur Europe": interview de Mario MontiL’Europe va mal. Depuis des mois, des fissures se creusent dans l’édifice. La Grèce est en faillite, l’Espagne paralysée, le chômage des jeunes inquiète. Quel avenir pour le Continent? Peut-on retrouver l’élan qui a porté le projet européen pendant des décennies? Comment la Suisse peut-elle négocier sa relation avec Bruxelles? Ces questions étaient depuis lundi au cœur d’une semaine spéciale du "Journal du matin". Pour refermer cette série, l'ancien commissaire européen et président du Conseil italien Mario Monti donne son regard sur la Suisse et revient sur l'élargissement rapide de l'Union européenne, avec la Croatie et des perspectives pour la Serbie. Son interview.
- Genève doit-il financer des projets publics en France voisine?Une question épineuse est discutée ce vendredi au Grand Conseil genevois: Genève doit-elle payer pour développer des infrastructures en France voisine? Le canton devrait verser jusqu'à 300 millions de francs sur dix ans pour contribuer à développer des équipements sur sol français. Du moins, il s'y est engagé dans une convention qui fonde le projet d'agglomération transfrontalière. Ce vendredi, le parlement cantonal doit se prononcer sur une première tranche de crédit, 3 millions de francs, pour financer cinq parkings-relais à la frontière. C'est un vote important symboliquement, puisque ce versement en préfigure bien d'autres. Débat entre les députés genevois Roger Golay (président du MCG), et Guy Mettan, (PDC).