Delphine Horvilleur. [AFP - Loïc Venance]

À voix haute - Plaidoyer pour des identités multiples

Il y a des identités qui enferment, d'autres qui libèrent. Le rabbin Delphine Horvilleur interroge les obsessions identitaires contemporaines qui nous assignent à résidence. Dans son dernier livre, Il n’y a pas de Ajar, chez Grasset, elle invite Romain Gary, un écrivain qui s’est inventé un double, Emile Ajar. C’est la plus grande entourloupe littéraire puisque les deux ont reçu le prestigieux prix Goncourt. Elle nous interpelle sur les identités multiples qui nous libèrent, sur la réinvention de soi. Avec pertinence et humour, elle plaide pour des identités "polluées" par l'autre, les rencontres, l'étranger. Elle interroge nos héritages : de qui sommes-nous les enfants ? De nos parents, de nos rencontres ou encore de nos lectures ? Avec une hypothèse séduisante : et si nous étions tous conçus par procréation littérairement assistée ? Et est-ce un sésame pour notre liberté ?
À voix haute - Plaidoyer pour des identités multiples