Audio de l'info
Les élections législatives en Grèce ont été marquées hier par la forte émergence du parti de gauche radicale Syriza, au détriment des socialistes et des conservateurs. Avec près de 17% des suffrages, ce parti qui promet la rupture avec la politique d’austérité menée par le gouvernement devient la deuxième formation politique du pays. Alors que le parti néonazi "Aube dorée" fait son entrée au parlement en remportant 6-8% des voix. Ce vote de protestation ne surprend pas Constantin Kokkinos, avocat et président du club suisse d'Athènes.
Le sommaire de l’émission
- "Les Bélarusses ont rendu le match difficile", selon le gardien suisse Tobias StephanL'équipe de Suisse de hockey sur glace est toujours invaincue aux championnats du monde après deux matchs. Elle s'est imposée difficilement dimanche par 3 buts à 2 aux dépends de la Biélorussie. Un match pas facile car les Bélarusses n'ont pas eu beaucoup d'occasions, mais ils ont marqué des buts, analyse le gardien de l'équipe de Suisse Tobias Stephan.
- Les législatives grecques, un vote de protestation selon Constantin KokkinosLes élections législatives en Grèce ont été marquées hier par la forte émergence du parti de gauche radicale Syriza, au détriment des socialistes et des conservateurs. Avec près de 17% des suffrages, ce parti qui promet la rupture avec la politique d’austérité menée par le gouvernement devient la deuxième formation politique du pays. Alors que le parti néonazi "Aube dorée" fait son entrée au parlement en remportant 6-8% des voix. Ce vote de protestation ne surprend pas Constantin Kokkinos, avocat et président du club suisse d'Athènes.
- "La banque Pictet n'est pas dans le collimateur de la justice américaine", selon Nicolas PictetL'établissement bancaire privé genevois rejette les "insinuations du Matin Dimanche et de la Sonntagszeitung". Dans leur édition d'hier, les deux journaux révèlent que la banque a transmis au fisc des documents relatifs à deux clients américains entre 2007 et 2010. Leurs articles laissent entendre que cette affaire place la banque dans une situation délicate, en plein conflit fiscal avec les Etats-Unis. La banque affirme toutefois ne faire l'objet d'aucune plainte. Interview de Nicolas Pictet, associé chez Pictet.
- "Hollande ne sera pas plus proche de la Suisse que Sarkozy", pour Philippe LeubaLe socialiste François Hollande a été élu hier à la présidence de la France, 31 ans après François Mitterrand. Un vote salué par les socialistes suisses et accueillie sans surprise par la droite. Pour le conseiller d'Etat vaudois Philippe Leuba, François Hollande ne sera toutefois pas plus proche de la Suisse que son prédécesseur. Son interview.
- Pour le patron de la Deutsche Bank, l'accord financier est nécessaireL'Allemagne finira par accepter l'accord Rubik, espère le nouveau président d'UBS, l'Allemand Axel Weber. Pour le président de l'Association suisse des banquiers Patrick Odier, il n'y a pas d'alternative à cet accord qui prévoit l'introduction d'un impôt à la source libératoire pour les avoirs des Allemands en Suisse. Quant au Suisse Joseph Ackermann, patron de la Deutsche Bank, il se dit confiant.
- Pour Angela Merkel, l'élection de François Hollande a redistribué les cartes en EuropeAngela Merkel et François Hollande ont eu un échange hier soir au téléphone à la suite de l'élection du socialiste à la présidence française. La chancelière allemande a félicité le nouveau président et l’a invité à se rendre rapidement à Berlin. Pour Angela Merkel, l’élection de François Hollande a redistribué les cartes en Europe. Par Blandine Milcent.
- Selon le maire d'Evian, la Suisse doit se préparer à un exode de FrançaisLe socialiste François Hollande a été élu hier à la présidence de la République, 31 ans après François Mitterrand. Mais dans les régions limitrophes de la Suisse, Nicolas Sarkozy a terminé devant. Selon le maire UMP de la ville d'Evian-les-Bains, Marc Francina, il y aura un exode fiscal des Français les plus riches vers la Suisse, comme en 1981. Sa réaction.
- L'UDC reconduit ses principaux dirigeants malgré les récents échecsLes principaux dirigeants de l'UDC restent en place, malgré les récents échecs électoraux. Toni Brunner demeure président du parti et Christophe Blocher vice-président. Il partagera cette fonction avec 6 collègues, dont les deux romands Claude-Alain Voiblet et Oskar Freysinger. Cette équipe devra remettre le parti sur la voie du succès, mais doit aussi trouver son équilibre entre des personnalités affirmées. Interview de Christoph Blocher et Oskar Freysinger.
- St-Gall ne veut plus enseigner le français à l'écoleAprès Zurich, St-Gall songe aussi à supprimer l'enseignement du français dans certaines classes. Le Conseil d'Etat souhaite dispenser les élèves en difficulté scolaire des leçons de français. Ce serait plus inquiétant si des classes entières voyaient le français disparaître de leur programme scolaire, selon Elisabeth Baume-Schneider, ministre jurassienne de l'éducation et présidente de la Conférence romande des directeurs de l'instruction publique.