Forts de leur succès, les organisateurs comptent reconduire
l'expérience l'an prochain, ont-ils indiqué dimanche.
Les participants ont découvert les charmes de la campagne
genevoise à vélo, en patins, voir pour certains en marchant. Des
parents ont effectué le circuit en transportant leurs enfants avec
des poussettes. «J'ai même rencontré quelqu'un à cheval», a fait
savoir Grégoire Pennone, chargé de coordonner la manifestation.
Pas d'incident notable
Le slowUp de Genève a la particularité d'être proche d'une
ville, a relevé Peter Anrig, de la Fondation «La Suisse à vélo».
Les contraintes sont importantes, et mettre sur pied une telle
manifestation nécessite une énorme organisation.
Le parcours débute sur les quais avant de grimper dans Cologny.
L'effort est rude, mais la topographie de Genève ne permet pas
d'éviter une montée. Aucun incident notable n'a été signalé.
Une journée pluriculturelle
Le slowUp genevois se distingue également par les origines très
diverses de ses participants. «Les gens parlaient l'anglais,
l'espagnol et des langues que je ne comprenais même pas», a noté
Peter Anrig.
Il y a eu beaucoup d'Alémaniques, mais également beaucoup de
touristes venus du monde entier, qui ont loué des vélos à leur
hôtel et se sont mêlés à la fête, a fait remarquer Christian
Colquhoun, directeur des Fêtes de Genève.
ats/cer
Animations diverses aux Fêtes de Genève
La journée de samedi s'est aussi bien passée pour les Fêtes de Genève.
La première fête de la Rade a rassemblé 50'000 spectateurs.
Ceux-ci ont pu assister à la 2e Aviron Sprint Cup, remportée sans surprise par les champions du monde universitaires de Newcastle University.
Une course de barques de sauvetage a aussi enchanté le public.
Le roi du «basejump» Ueli Geggenschatz, un des spécialistes de ce sport extrême, a effectué un saut sur la rade.
Il s'est lancé d'un hélicoptère à 800 mètres au-dessus du plan d'eau, avant d'ouvrir son parachute à 100 mètres d'altitude et de se poser sur une plate-forme installée en face du Jardin anglais.