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Chantal Balet: "Le PLR n’a pas toujours été très bon à l’égard des femmes"

L'invité-e de Romain Clivaz (vidéo) - Chantal Balet, avocate et administratrice de plusieurs sociétés
L'invité-e de Romain Clivaz (vidéo) - Chantal Balet, avocate et administratrice de plusieurs sociétés / La Matinale / 9 min. / le 16 novembre 2018
Députée et cheffe du groupe libéral au Grand Conseil valaisan dans les années 90, Chantal Balet est aujourd'hui avocate et administratrice de sociétés. Invitée de La Matinale RTS, elle s'exprime sur la place des femmes notamment en politique.

Pour Chantal Balet, les prochaines élections au Conseil fédéral ne peuvent pas échapper à la question du genre. Elle espère voir "au moins une femme et pourquoi pas deux y arriver."

Elle ne tarit pas d'éloge sur les qualités de la démocrate-chrétienne Viola Amherd et de la libérale-radicale Karin Keller-Sutter. Tant la Valaisanne que la Saint-Galloise sont des parlementaires influentes et écoutées, reconnues pour la qualité de leur travail plutôt que pour leurs capacités à faire le buzz.

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Fortes convictions

Toutes deux ont de fortes convictions issues de vraies refléxions. "Et à partir de là, elles sont capables d’aller vers les autres, de faire des compromis qui sont indispensables en Suisse", détaille Chantal Balet.

En ce qui concerne plus particulièrement l'attitude qu'a eue le PLR à l'égard des femmes par le passé, Chantal Balet ne mâche pas ses mots: "Le PLR n’a pas toujours été très bon à l’égard des femmes, pour ne pas dire qu’il a été très mauvais à certaines occasions. J’espère bien que cette fois, Karin Keller-Sutter sera brillamment élue et par ses pairs du PLR et par le Parlement. Ce que je constate c’est que beaucoup de femmes de grande qualité au PLR ont été candidates et n’ont pas passé la rampe. Donc, c’est le passé, aujourd’hui, il est temps de corriger ces erreurs."

Non aux quotas

Pour autant, en bonne libérale, Chantal Balet ne croit pas à l'utilité des quotas. "L’important, c’est que les partis se rendent compte de l’importance d’avoir des femmes de qualité sur leurs listes, et susceptibles d’être élues. (...) Les femmes ont aussi besoin de modèles et si on les""scie" au moment où elles arrivent au Conseil des Etats au sommet de la carrière, disons que ce n’est pas idéal pour convaincre des jeunes de se lancer en politique."

Romain Clivaz/pym

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