Près de 3500 bâtiments et des revenus locatifs qui ont frôlé en 2017 les 500 millions de francs: les CFF ont accru leurs activités immobilières. En dix ans, ces recettes ont augmenté de 50%, souligne l'hebdomadaire.
Les CFF ont pu construire sur des parcelles données par des communes, ou obtenues à bas prix. Et les projets continuent, par exemple autour du CEVA dans la région genevoise, ou à Bâle près de la gare Saint-Jacques.
Des loyers parfois élevés
Les prix parfois pratiqués font tiquer. Un trois pièce de 118m2 est ainsi loué 4222 francs, charges comprises, dans le quartier de l'Europaallee à Zurich, une "valeur record", selon la revue d'architecture Hochparterre, citée par Le Matin Dimanche.
Si les défenseurs des loyers accessibles exigent des immeubles d'utilité publique, la Confédération, actionnaire unique des CFF, n'y tient pas. En 2015, Doris Leuthard avait rappelé que la mission de mettre à disposition des logements bon marché revenait aux villes et aux communes.
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