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La Suisse a lancé l'appel d'offres pour les nouveaux avions de combat

Des avions F/A-18 sur l'aérodrome de Buochs (NW). [Keystone - Urs Flueeler]
Une fois que les nouveaux avions de combat seront livrés à l'armée suisse, les F-A-18 seront progressivement mis hors service. - [Keystone - Urs Flueeler]
Nouvelle étape en vue de l'acquisition des futurs avions de combat de l'armée suisse: le Département de la défense a transmis vendredi sa première demande d'offre aux autorités françaises, allemandes, suédoises et américaines.

Cinq jets doivent être évalués: le Gripen E suédois (Saab), le Rafale français (Dassault), l'Eurofighter allemand (Airbus), et côté américain, le successeur du FA-18, le Super Hornet de Boeing, et le F-35A de Lockheed-Martin. Les constructeurs pourront soumettre leur offre à Armasuisse d'ici la fin janvier 2019.

La nouvelle flotte doit remplacer à la fois les Tiger et les F/A-18. Les offres devront indiquer le prix pour 30 et 40 engins, frais logistiques et engins guidés compris, ce qui ne préjugera pas du nombre final.

Possibilités de compensation

L'offre devra par ailleurs contenir des informations et des propositions de coopération entre forces armées et autorités de passation des marchés. Enfin, elle devra indiquer des possibilités de compensation.

Selon les exigences déjà fixées par le Conseil fédéral, les entreprises étrangères avec lesquelles des contrats seront signés devront en effet compenser 100% de la valeur des contrats par des affaires compensatoires en Suisse.

ats/ptur

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Offres évaluées selon quatre critères

Le Département de la défense évaluera les offres selon quatre critères: l'efficacité (opérationnelle, autonomie) comptera le plus. Outre l'utilité globale, l'évaluation se fondera sur les coûts d'achat et d'exploitation.

Des tests au sol et en vol en Suisse seront menés entre mai et juillet 2019. Un deuxième appel d'offre pour les jets sera mené en novembre 2019 et les réponses sont attendues pour fin mai 2020. Le choix des modèles devrait tomber vers fin 2020. Le Parlement puis le peuple devraient pouvoir se prononcer sur la facture.