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La redevance hydraulique restera inchangée jusqu'à fin 2024

Vue sur le barrage de Moiry, en Valais. [Keystone - Olivier Maire]
La redevance hydraulique restera inchangée jusqu'à fin 2024 / La Matinale / 1 min. / le 24 mai 2018
Devant l'opposition générale à une réduction de la redevance hydraulique dès 2020, le Conseil fédéral a décidé mercredi de ne pas toucher à son montant jusque fin 2024. Le Parlement devra se prononcer.

Le projet initial du gouvernement prévoyait de réduire temporairement la redevance versée par les exploitants de centrales hydrauliques pour l'utilisation de l'eau.

Durant la période 2020-2022, la facture aurait été d'au plus 80 francs par kilowatt théorique au lieu de 110 francs. Cantons et communes risquaient d'y perdre 150 millions par an.

Fortes oppositions

Les cantons comme les partis ont mis les pieds au mur. Tous ont critiqué une perte de revenus pour les cantons. Certains ont aussi déploré l'absence de vision globale. Même les exploitants de barrage n'ont pas été convaincus par la baisse temporaire de la redevance et ont exigé une redevance flexible dès 2020.

>> Lire : Le projet de baisse de la redevance hydraulique déçoit de tous côtés

Economiesuisse s'est de son côté opposée à une réduction de la redevance uniquement pour les centrales déficitaires. Selon la faîtière de l'économie, ce traitement différencié pénaliserait les producteurs efficients. Les directeurs cantonaux de l'énergie ont en revanche soutenu cette piste.

>> Lire : Economie et villes plaident pour une baisse de la redevance hydraulique

ats/hend

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"Belle victoire" pour les régions de montagne

Invité jeudi dans La Matinale de la RTS, le conseiller national PDC valaisan Thomas Egger, directeur du groupement suisse pour les régions de montagne, parle d'une "belle victoire". Mais il refuse de parler d'un "cadeau" du Conseil fédéral, qui revient sur ses positions. "C'est maintenir l'état actuel". Il salue toutefois le "signal fort" et le "front uni de tous les acteurs des régions de montagnes".

"Nous avons franchi une étape, mais c'est maintenant au Parlement de trancher (...). C'est un débat assez dur. Je suis assez confiant pour le Conseil aux Etats, mais ça va être très dur au National", prédit Thomas Egger.

Son interview complète dans dans La Matinale: