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Des arnaques aux colis postaux récurrentes dans les villes romandes

Commandes fantômes sur internet: arnaque au colis en Suisse
Commandes fantômes sur internet: arnaque au colis en Suisse / 19h30 / 2 min. / le 8 avril 2018
Avec le développement des systèmes de suivi des colis postaux, les consommateurs sont victimes de nouvelles formes d'arnaques. Plusieurs villes romandes sont touchées. La RTS a enquêté à Genève.

Les habitants de certains immeubles non protégés par digicode ont reçu des rappels de paiement ou des procédures de recouvrement pour des colis qu'ils n'ont jamais commandés ni reçus.

Ces personnes ont été victimes d'une "arnaque au colis". Des escrocs commandent sur internet des articles sur facture, à livrer à une adresse qui n'est pas la leur. Le colis est déposé par la poste et aussitôt récupéré par le malfrat qui n'a rien payé.

"Il y a eu un casque, très cher, qui a été commandé, ainsi que des parfums, vêtements et chaussures, confie l'une des victimes dans le 19h30 de la RTS. Il y en a en tout cas pour 600 ou 700 francs."

Pour la victime d'un tel procédé, la seule possibilité de ne pas devoir s'acquitter de la facture est de prouver sa bonne foi en portant plainte auprès de la police.

Arnaques récurrentes dans les villes romandes

Ces arnaques sont récurrentes dans les villes, même si leur nombre n'a pas été quantifié par la police. Elles existent surtout depuis que le suivi des colis est possible en temps réel, selon la police genevoise.

La Fédération romande des consommateurs (FRC) a déjà été alertée pour des affaires similaires dans d’autres villes de Suisse romande. Elle préconise un contrôle accru des destinataires des colis, même si de telles démarches demandent du temps et des moyens supplémentaires.

Flore Amos/mh

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La Poste suspend le réacheminement des colis

La Poste a temporairement suspendu son service de réacheminement de colis depuis fin février, révèle dimanche la NZZ. Des fraudeurs ont piraté des comptes de courriels et des données bancaires grâce au phishing, selon un porte-parole de l'entreprise.

Les criminels ont ainsi pu commander des marchandises et faisaient envoyer la facture ainsi que l'article à l'adresse de la victime. Ils interceptaient ensuite la notification électronique de livraison et redirigeaient les paquets vers un automate à colis où ils pouvaient récupérer l'article.