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Andreas Meyer: "Je rêve que les CFF puissent un jour baisser leurs prix"

Andreas Meyer: le patron des CFF, invité du 19h30 (1-3)
Andreas Meyer: le patron des CFF, invité du 19h30 (1/3) / 19h30 / 2 min. / le 26 novembre 2017
Interviewé sur la RTS dimanche, le patron des CFF Andreas Meyer affirme que les investissements en Suisse romande n'iront pas nécessairement de pair avec une hausse des prix. "Je rêve même qu'un jour on puisse les baisser", dit-il.

"Cette année, nous n'avons pas augmenté nos prix", rappelle Andreas Meyer sur le plateau du 19h30. "Je rêve qu'un jour on puisse même les baisser, car la concurrence devient de plus en plus dynamique", ajoute-t-il.

Le directeur des CFF ne peut toutefois pas exclure une augmentation de l'abonnement général. "Car notre offre s'est aussi élargie avec les moyens mis à disposition, mais nous essayons de conserver des prix stables."

"C'est artistique, ce que nous faisons entre Lausanne et Genève"

Quant au nouvel horaire qui entrera en vigueur le 10 décembre prochain et raccourcira le temps de trajet entre Genève et le Valais, Andreas Meyer estime qu'il n'entraînera pas davantage de retards.

"C'est artistique, ce que nous faisons entre Lausanne et Genève", s'exclame-t-il, soulignant la difficulté de mener des travaux dans l'Arc lémanique, tout en élargissant les horaires et maintenant le service existant.

Celui qui dirige les CFF depuis 10 ans se voit par ailleurs bien rester à la tête de l'ancienne régie fédérale. "Dix ans c'est beaucoup, mais diriger une entreprise intégrée est une très belle tâche", confie-t-il.

tmun

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Le projet de "platooning" "pour regarder au-delà" du ferroviaire

Les CFF veulent lancer un projet-pilote de "platooning", rapporte dimanche le SonntagsBlick. Le terme désigne ces convois de poids lourds connectés qui se suivent de très près, avec comme seul pilote le chauffeur du véhicule de tête.

Dans le 19h30, Andreas Meyer explique que les CFF restent "focalisés sur nos projets proches, comme le Léman Express et la gare souterraine de Genève". "Mais il faut aussi regarder au-delà. Nos clients cherchent désormais une mobilité combinée. Peut-être un jour mettra-t-on les trains sur les routes", ajoute-t-il.

Le patron des CFF s'imagine également vendre des billets pour des trajets en bus ou en car à l'avenir. "Mais il n'y a pas de projets de bus CFF", précise-t-il.