Réunie vendredi à l'occasion de l'assemblée d'automne, la CCDJP a déclaré que les JO de Sion 2026 sont faisables en termes de sécurité.
La possibilité de mettre à disposition des policiers dans les cantons concernés par les JO a récolté l'unanimité. La question du prix a en revanche divisé les directeurs cantonaux.
600 francs par jour et par policier
"La CCDJP a décidé que les tarifs prévus par la Convention sur les engagements de police intercantonaux (IKAPOL) devaient être appliqués", explique le secrétaire général. Ce tarif est de 600 francs par jour et par policier.
Concernant les policiers "empruntés", Roger Schneeberger estime que pour l'ensemble de la manifestation il faudra 190'000 jours-policiers, dont 133'000 jours-policiers devraient être demandés aux cantons non organisateurs. Le montant devrait s'élever à 79 millions de francs.
"La Confédération s'est engagée à payer 20% des frais, la facture se montera donc à 63,8 millions", déclare-t-il encore.
Compréhension et regrets de Frédéric Favre
Interrogé dans l'émission Forum, le conseiller d'Etat valaisan Frédéric Favre dit comprendre la décision des cantons de ne pas mettre leurs policiers à disposition gratuitement. "Tous les cantons sont dans des périodes budgétaires difficiles", reconnaît-il.
L'élu PLR regrette pourtant ce choix. "On avait fait cet effort pour l'Euro 2008 et, à l'époque, Zurich et Bâle par exemple en avaient bénéficié", rappelle-t-il, espérant néanmoins que les cantons reviennent sur leur décision une fois que les besoins précis en termes de sécurité seront connus.
ats/ruff
Une analyse plus détaillée demandée
La CCDJP a demandé à ce qu'une analyse plus détaillée soit effectuée dans les cantons qui accueilleront des épreuves. Elle devra être finalisée d'ici le 23 mars prochain.
Elle rappelle aussi que "ce sont les gouvernements voire les Parlements cantonaux qui décideront de facturer ou pas l'envoi de policiers".