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Les cas graves de maltraitance animale concerneraient 10% des exploitations sanctionnées

La Confédération a sanctionné de nombreuses exploitations agricoles (image d'illustration). [Keystone - Laurent Gilliéron]
De nombreuses exploitations agricoles ont subi des sanctions suite à des maltraitances animales. / Le Journal du matin / 1 min. / le 14 août 2017
L'Office fédéral de l'agriculture indique que 16% des exploitations agricoles ont subi l'an dernier des sanctions, notamment à la suite de maltraitances animales. Mais un cas sur dix seulement concernerait des manquements graves.

Alors que plusieurs affaires de mauvais traitements ont émaillé l'actualité ces derniers jours, paysans et défenseurs des animaux s'écharpent sur l'ampleur de la maltraitance animale dans les exploitations agricoles suisses.

Selon l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG), qui a confirmé une information de la Sonntagszeitung, 7230 exploitations ont reçu en 2016 moins d'argent de la Confédération sous forme de paiements directs l'an dernier pour des manquements divers. La somme totale représenterait 8,2 millions de francs.

Chiffres précis difficiles à obtenir

Sur le nombre, 10% - soit environ 700 cas - seraient considérés comme "lourds" a précisé l'OFAG à la RTS. Mais il ne s'agit que de soupçons, car le système d'échange d'informations entre les cantons et la Confédération ne permettrait pas une totale transparence. Le système est du reste jugé trop fédéraliste par les défenseurs de la cause animale.

Cela aurait pour conséquence des disparités entre les cantons, en matière de contrôles et de sanctions et un manque de vison d'ensemble au niveau supérieur. Une réforme du système amènera peut-être une meilleure vue d'ensemble.

Thibaut Schaller/oang

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Le patron de l'Union suisse des paysans soutient les sanctions financières

Jacques Bourgeois soutient les sanctions sous forme de réduction des paiements directs envers les éleveurs d'animaux qui manquent à leurs devoirs.

Le directeur de l'Union suisse des paysans (USP) rappelle que la très grande majorité des détenteurs de bétail respectent la législation.

Il est toutefois conscient que la profession a ses "moutons noirs" qu'il faut sanctionner sévèrement. Il cautionne complètement les pénalités infligées via les paiements directs.