Du billet de train à la nourriture à emporter, les CFF envisagent de miser sur cette méthode de tarification différenciée, selon un article publié il y a une semaine sur le site du service Immobilier de la régie fédérale, relayé mardi par le site du quotidien 20 minutes.
Une des mesures à l'étude
Ce modèle de tarification différenciée est bien connu des compagnies aériennes et des sites de réservations d'hôtels: plus vous achetez votre billet ou réservez une chambre tôt, moins vous payez cher.
Les CFF ont déjà mis en place une pratique similaire avec leurs billets dégriffés, des sésames vendus meilleur marché que le billet normal aux heures creuses. Mais ce modèle, qui suit la logique de l'offre et de la demande, ne concerne jusqu'à présent pas la nourriture et les boissons vendus dans les gares.
Or, la tarification dynamique nécessiterait l'introduction d'étiquettes électroniques. Les magasins pratiquerait ce modèle sur une base volontaire. Il s'agit d'une des mesure étudiées, précise toutefois la régie fédérale, déterminée à faire un maximum de bénéfices dans ses gares.
Les billets de train aussi concernés?
Les CFF envisagent d'ailleurs d'appliquer une stratégie semblable pour les prix des voyages en train eux-mêmes. Les billets achetés aux heures de grande affluence seraient majorés. Le canton de Zoug a récemment accepté de tester un tel système.
Cette tarification de la mobilité doit permettre, selon ses concepteurs, de désengorger un réseau saturé. Mais il risque bien de pénaliser les pendulaires, insistent les associations de défense des consommateurs.
Marc Menichini/dk