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Les Suisses se sentent toujours plus en sécurité dans leur pays

Etude sécurité 2017, les Suisses n'ont peur de rien
Etude sécurité 2017, les Suisses n'ont peur de rien / 19h30 / 1 min. / le 26 mai 2017
Face à un monde leur apparaissant hostile, les Helvètes ont une perception de plus en plus positive de la sécurité au sein des frontières suisses. Ils soutiennent la neutralité et l'indépendance vis-à-vis des autres pays.

Moins d'un tiers (31%) de la population suisse est pour un rapprochement politique avec l'UE, contre 35% en 2016 et 39% en 2015. Une majorité (81%) souhaite toutefois une coopération économique plus étroite.

C'est ce que révèle l'étude "Sécurité 2017" de l'académie militaire et du Center for Security Studies de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).

Vision positive de la Suisse

Tout lien institutionnel est mal vu, la neutralité est soutenue presque à l'unanimité. Seuls 19% des Suisses sont pour une adhésion à l'OTAN. La part de la population qui voit l'ONU d'un mauvais oeil est passée de 32 à 37%.

Cette vision sombre de ce qui se passe au-delà des frontières helvétiques s'explique, selon l'étude, par les attentats, le débats sur les réfugiés, certaines tensions persistantes.

Parallèlement, le sentiment général de sécurité en Suisse s'est amélioré (de 86 à 93%) et 82% de la population a une vision optimiste de la Suisse (+7% par rapport à 2016).

>> Entretien avec la criminologue Rebecca Ruiz au 19h30 :

Etude sécurité 2017: entretien avec la criminologue Rebecca Ruiz
Etude sécurité 2017: entretien avec la criminologue Rebecca Ruiz / 19h30 / 2 min. / le 26 mai 2017

ats/ptur

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Bonne réputation des autorités et des forces de l'ordre

Les autorités et les institutions jouissent d'une bonne renommée en Suisse. En tête du classement des autorités: la police avec un score de 7,9 points sur 10. Suivent les tribunaux (7,4 points) et le Conseil fédéral (7,1 points). Les médias et les partis se trouvent en queue de classement avec chacun 5,5 points.

L'armée (6,5 points) est également appréciée au sein de la population. Plus de 80% estiment que les forces armées sont nécessaires, seul un tiers des personnes interrogées veut abolir le service obligatoire ou réduire le budget.

Le scepticisme grandit face à l'Union européenne

Le scepticisme des Suisses face à l'UE grandit. Aujourd'hui moins d'un tiers de la population est favorable à un rapprochement politique. Une grande majorité souhaite toutefois une collaboration plus étroite en matière économique.

En 1999, 70% des personnes interrogées s'étaient exprimées en faveur d'un rapprochement politique avec l'Union européenne. En 2017, ce taux est au plus bas et n'atteint plus que 31%, contre 35% en 2016 et 39% en 2015.

Les partisans à une adhésion à l'UE ne représentent que 15% de l'électorat suisse. Cependant, 81% veulent plus de collaboration économique.